Le Tartuffe, Molière

II)Rédaction de deux sous-parties :un comique de situation,un comique de répétition.

Le Tartuffe de Molière cherche à corriger les vices de la nature humaine par le rire, en effet, celui-ci cherche à dévoiler la vérité sur cette dernière pour ce faire il utilise différentes manières.Elle repose tout d'abord sur un comique de situation avec Orgon, le mari caché sous la table, qui, malgré les avances de Tartuffe à Elmire, ne sort pas de sa cachette. Le péché qui fait vraiment avancer l’action dans la pièce est la luxure par la séduction d’Elmire, la femme de son hôte. Il essaie de la séduire une première fois, puis, une deuxième fois quand Elmire le provoque pour dessiller les yeux d’Orgon.Tartuffe va même jusqu’à dire une maxime : « Et ce n’est pas pécher que pécher en silence» v.1506. Il va sans dire que Tartuffe est habitué de pécher; il croit que s’il le fait en secret, ce n’est pas pécher. Encore une fois, Molière critique l’hypocrisie à travers les péchés.

De plus, le comique de situation est renforcé par le comique de mœurs : Molière place Orgon dans une situation qui n'est pas en adéquation avec son rang social. De plus, LeTartuffe satirise aussi la mœurs du mariage parce que c’est un thème récurrent qui cause un obstacle à plusieurs personnages. En fait, Molière aborde le mariage de raison ainsi que le mariage d’amour pour les comparer aux vices qu'est le mariage arrangé.Ainsi, le personnage principal, Tartuffe, est un faux dévot qui manipule la religion pour avoir tout ce qu’il veut. C’est exactement le but de Molière; il rit de ces religieux hypocrites qui la manipule pour réaliser tous leurs désirs. Dans ce contexte, le personnage de Tartuffe utilise l’exagération ainsi que le lexique religieux pour convaincre ses victimes avec sa comédie hypocrite.

Parallèlement, Molière utilise le comique de répétion à travers une scène d'exposition efficace.Les symétries insistantes voulues par Dorine font d'elle une figure moraliste et les répliques identiques et machinales d’Orgon, engendrent un comique de répétition, en ressort l'essentiel du comique dans cette scène. Une première lecture fait apparaître une sorte de mécanisme dans le déroulement du dialogue. On remarque que les répliques d’Orgon se cantonnent très vite à deux anaphores « Et Tartuffe ? (v. 232, 239, 241, 245, 252)Le pauvre homme !(v.236, 241, 248,255)» alors que celles de Dorine suivent un mouvement de crescendo (2 vers, puis 3 vers, puis 4 vers). L’effet premier de la reprise systématique de ces deux répliques est de révéler l’obsession, la monomanie d’Orgon qui n’a en tête que Tartuffe. Le ton interrogatif exprime l’intérêt obstiné, le ton exclamatif dénote le constant attendrissement.

Orgon commente à quatre reprises le tableau de la santé éclatante de Tartuffe et renvoi ainsi à un évident « déphasage ». La réplique s’applique si mal à ce que dit Dorine qu’on peut s'interroger si Orgon entend ce qu’on lui dit, c'est un personnage sourd et hébété, il a perdu le sens des réalités. L’idée fixe se manifeste comme le seul discours qui subsiste.Les répliques de Dorine consacrées à Tartuffe font apparaître des contradictions avec l’inquiétude et la compassion d’Orgon. Plus Orgon s’inquiète de Tartuffe, plus Dorine

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