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Le Survenant -Germaine Guèvremont

Commentaire de texte : Le Survenant -Germaine Guèvremont. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  873 Mots (4 Pages)  •  1 466 Vues

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Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

À première vue, il est vrai d’affirmer que dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme puisqu’il est synonyme de liberté.

Sous-argument 1.1 

Le Survenant est un voyageur qui parcoure les routes et il est libre de s’arrêter là où bon lui semble et de surcroit il semble agir par instinct.

Sous-argument 1.2 

Le nomade n’a pas de port d’attache et à tout moment, il est libre de partir pour un monde meilleur.

Sous-argument 1.3

Le nomadisme permet de faire abstraction aux valeurs du terroir.

Argument principal 2

Si l’on approfondit l’analyse, il ressort que pour les habitants du Chenal du Moine, le bonheur se retrouve dans le nomadisme qui est incarné par le Survenant.

Sous-argument 2.1

Les récits de voyage du Survenant fascine les habitants du Chenal du Moine.

Sous-argument 2.2

Le Survenant projette en Angélina l’amour qu’il retrouve dans le nomadisme.

Sous-argument 2.3

Les habitants du village envient la famille Beauchemin d’avoir un étranger avec autant d’habilité.


Étape 2 : Rédaction

     

Nombre de mots [670]

À première vue, dans Le Survenant, il est vrai d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme puisqu’il est synonyme de liberté. D’abord, le Survenant est un grand voyageur qui parcoure les routes et il est libre de s’arrêter là où bon lui semble. Il est maitre de sa destiné et il agit selon son instinct de nomade. Dès les premières lignes de l’œuvre, l’auteur illustre cet état d’esprit qui habite le Survenant, dans l’extrait suivant : «comme les Beauchemins s’apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paqueton au dos, qui demandait à manger.»(p.19). Ce passage nous indique que la personne nomade, peu interrompre son chemin pour quémander chez les villageois de la nourriture et un endroit pour reprendre des forces. De surcroit, les habitants du Chenal du Moine, lui trouvent même un surnom à l’étranger par l’emploie de la métaphore : «Grand-dieu-des-routes!»(p.19) qui vient accentuer le coté nomadisme présent chez le Survenant. Dans le même ordre d’idée, le nomade n’a pas de port d’attache et à tout moment, il est libre de partir pour un monde meilleur. Le Survenant ne se gêne pas pour parler de son passé de nomade et qu’à chaque endroit où il décide de s’arrêter, il travail dur pour mériter l’hospitalité des gens comme en démontre l’extrait suivant : «Partout où c’est que je passe, j’ai coutume de gagner mon sel, puis mon beurre pour mettre dedans.» (p.42). Ses qualités de sédentaire font de lui un excellant nomade. De plus, dans l’œuvre de Germaine Guèvremont, le côté nomade du Survenant est accentué par le fait qu’il préfère quand il y a de l’action autour de lui. L’extrait suivant exprime bien ce fait lorsqu’il s’exclame : «De mon bord, si j’aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars,» (p.43). Il manifeste de façon quelque peu ironique, que s’il ne raffole pas de ce qu’il constate autour de lui, il quittera sans même prendre le temps de changer de vêtements. Ensuite, le nomadisme permet de faire abstraction aux valeurs du terroir. Le nomade, contrairement au sédentaire, peut se permettre de voyager, d’élargir ses horizons et d’approfondir ses pensées. Le Survenant incarne à merveille ce mode de vie. Il exprime, par l’emploie d’une gradation, ses états d’âmes dans l’extrait suivant : «Vous autres, vous savez pas ce que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège, tout son avoir sur le dos,» (p.186). Le Survenant évoque aux habitants du Chenal du Moine leur manque d’ouverture vis-à-vis le monde extérieur et toute l’aisance que procure le nomadisme. De plus, le Survenant laisse sous-entendre, aux Beauchemins, un je-ne-sais-quoi à propos du monde extérieur : «Si vous saviez ce que c’est de voir du pays…» (p.187). Ces paroles sans fondement font ressortir le côté rêvasseur du nomade. De surcroit, l’auteur illustre les pensées du Survenant qui sont étourdit par l’alcool  par l’emploie d’une métaphore : «l’inlassable pèlerin voyait rutiler dans la coupe d’or le vin illusoire de la route» suivi d’une gradation : «des grands espaces, des horizons, des lointains inconnus.»(p.187). Cet extrait, nous démontre l’appel constant de la route qui tiraille le Survenant et son besoin d’explorer l’inconnue qui l’entoure, contrairement aux valeurs du peuple sédentaire. En somme, il semble tout à fait approprié d’affirmer que le bonheur réside dans toute la liberté que procure le nomadisme.

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