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Le Survenant, Bonheur réside Dans Le Nomadisme ?

Dissertation : Le Survenant, Bonheur réside Dans Le Nomadisme ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2013  •  511 Mots (3 Pages)  •  5 727 Vues

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Tout d’abord, dans le roman Le Survenant, il y a opposition entre le nomadisme et le sédentarisme tout au long du roman. En ce qui attrait au personnage du Survenant, on se rapporte au nomadisme. Le Survenant est le grand-dieu des routes, il trouve son bonheur dans ce mode de vie où il est libre. Si bien, qu’il a la liberté de choisir quand et où il veut s’arrêter. Un soir d’automne, le Survenant décide de cogner à la porte d’une des maisons du Chenal qui s’avère à être celle des Beauchemin : «Un soir d’automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s’apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paquetons au dos, qui demandait à manger.» (p.19). Cela révèle qu’il peut à tout moment interrompre sa route et quémander chez quelqu’un pour de la nourriture et un logement, au besoin. Il n’a pas de contrainte, ce que tout nomade désire. Par ailleurs, lorsqu’il freine son parcours, il reste rarement longtemps arrêté, car le désire de retourner sur les routes le démange : «Avant, quand j’avais demeuré un mois à un endroit, c’était en masse.» (p.165). Il veut retourner découvrir le monde, la route l’appel : «Le monde. Le vaste monde. Et puis la route…» (p.169). Ces passages illustres que c’est plus fort que lui, son bonheur réside sur les routes. Même lorsqu’il vit un moment chez les Beauchemin, il se rend à Sorel de temps à autre comme s’il devait bouger. De plus, le mode de vie du Survenant qui est le nomadisme à fait de lui un homme bon et généreux. En dépit d’un simple paqueton en guise de valise, il n’était pas avare du peu qu’il avait : «C’était toujours ben un cœur d’or, prêt à tout donner, affirma Alphonsine.» / «Ce qu’il avait appris, sur les routes ou ailleurs, c’était son bien. Il était maître de le garder et il ne s’en montrait jamais avaricieux.» (p.206). La métaphore «un cœur d’or» témoigne la bonté et la générosité du Survenant en comparant le cœur à de l’or qui est un métal précieux. Donc, le Survenant préserve son bonheur en se déplaçant constamment et distribuant son bien au passage ce qui montre que le bonheur réside en partie dans le nomadisme.

Pour conclure, on peut effectivement affirmer que dans le roman Le Survenant de Germaine Guèvremont le bonheur se trouve dans le nomadisme. En effet, le mode de vie du Survenant est le nomadisme lui-même, il est un homme libre, il peut aller où bon lui semble, c’est ce qui le rend heureux. Pour les gens du Chenal du Moine, il est l’emblème du nomadisme, ils l’admirent, ils veulent tous entendre ses aventures et par le fait même, cela rend la vie des gens du Chenal meilleur. Le personnage principal de ce roman nous rappelle le coureur des bois des premiers temps. Il se trouve sur un immense territoire à explorer et profiter de la liberté de voyager pour trouver son identité et découvrir le vaste monde.

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