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Le théâtre

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Par   •  16 Mars 2013  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  1 339 Vues

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Depuis l’Antiquité, le théâtre a connu un franc succès qui a perduré à travers les différentes époques de l’Histoire. Selon Boileau, pour que ce succès ait lieu d’être, il faut ‘‘qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin du théâtre rempli’’. En d’autres termes, il décrète que le succès dépend du respect des règles classiques, à savoir la vraisemblance, la bienséance et les trois unités de temps : temps, lieu et action. Il sera prouvé, dans un premier temps, que ce succès dépend bien des règles, dans certains cas, mais que cela n’est pas valable partout et en toute circonstance.

 

 

 

            En premier lieu, il est possible d’affirmer que le succès d’une pièce dépend du respect des règles classiques. En effet, à l’époque où écrit Boileau (XVIIème siècle), le Classicisme est le mouvement dominant. Il est donc essentiel de respecter les règles de ce mouvement si l’on veut connaître le succès. Si celles-ci sont si importantes, c’est parce qu’elles proviennent de l’Antiquité. Or, le Classicisme cherche à imiter l’Antiquité. Quoi de mieux que de reproduire le style de cette époque quand on possède un tel but ? A juste titre, les plus grandes pièces de l’époque comme Horace de Corneille, Bérénice ou Phèdre de Racine prennent place dans un contexte antique, outre que les auteurs respectent les règles énoncées par Boileau telles que la présence ‘‘d’un lieu’’, ‘‘d’un seul fait’’ et ‘‘d’un jour’’. Ainsi, il est possible d’affirmer que le respect des règles du mouvement de l’époque est essentiel pour que la pièce trouve le succès.

            Outre cela, il est possible de noter que l’essor de la comédie n’a pu se soustraire au respect de ces règles. Jadis mises de côté à l’époque de l’Antiquité dans ce genre, leur intégration a propulsé la comédie de telle manière qu’elle a connu le succès chez les nobles, au XVIIème siècle. Molière, un des auteurs phares de l’époque responsable, a ainsi créé la ‘‘Grande Comédie’’, qui connut un grand succès, même avec la très haute noblesse comme Monsieur le frère du Roi. Pour ce faire, il a élaboré des pièces de cinq actes (Le Médecin malgré lui, l’Avare), composés d’alexandrins jusque-là utilisés seulement dans les tragédies, et a respecté les règles classiques. Par exemple, dans L’École des femmes, il fait une mise en abîme lorsqu’Agnès parle de sa rencontre avec Horace à Arnolphe afin de respecter la règle de l’unité de temps (une journée). C’est par ce respect de règles classiques que la comédie a connu le succès.

            De plus, le succès, au XVIIème siècle, est défini par une élite intellectuelle : les nobles. Les pièces classiques, en particulier les tragédies, mettent en scène des personnages proches du pouvoir, ce qui permet aux nobles de s’identifier à ceux-ci. Comme le dit Boileau : ‘‘le secret est d’abord de plaire et de toucher’’. En permettant au spectateur de s’identifier au personnage, l’auteur le touche bien plus qu’en mettant en scène un personnage sans réel élément familier à celui qui assiste à la pièce. Dans le Cid de Corneille, par exemple, les personnages sont nobles, ce qui permet à ceux-ci de s’y identifier. Dans Britannicus de Racine, ils sont très proches du pouvoir. Or, l’utilisation de tels personnages est propre à la tragédie classique, plus présente à l’époque du Classicisme que la comédie classique, et donc aux règles classiques, ce qui prouve là encore que le respect de celles-ci permettent

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