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Le Passage De La Folie à La Raison Dans La Bête Humaine

Mémoires Gratuits : Le Passage De La Folie à La Raison Dans La Bête Humaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2014  •  382 Mots (2 Pages)  •  1 100 Vues

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I) Le passage de la folie à la raison

Tout d’abord, dans le premier paragraphe, Jacques est en pleine crise, en proie à sa folie meurtrière, qui est exprimée par des phrases exclamatives et courtes, "il était donc revenu, ce mal abominable dont il se croyait guéri ?", "Tuer une femme, tuer une femme !", "Elle, mon Dieu !". Par des hyperboles est démontrée son hystérie ainsi que la souffrance qu’il endure, "ses sanglots lui déchirèrent la gorge, dans un râle d’effroyable désespoir". Son obsession est quand à elle exprimée par le champ lexical du meurtre, "Voilà qu’il avait voulu la tuer, cette fille !", "il avait bien pris les ciseaux pour les lui planter dans la chair", "il serait retourné là-bas, en galopant, pour l’égorger".

Ensuite, dans le second paragraphe, il tente de se raisonner et de comprendre, "il s’efforçait de se calmer, il aurait voulu comprendre". Il s’interroge alors, "Qu’avait-il donc de différent, lorsqu’il se comparait aux autres ?", et tente d’expliquer sa folie en employant le champ lexical de la maladie, "son mal", "fou", "une fêlure", "santé mauvaise", "des cassures".

II) La tragédie de l’hérédité

Enfin, Zola tente d’inspirer de la pitié au lecteur en décrivant l’émotion, la souffrance qu’inflige cette "fêlure" à Jacques, "les jambes brisées", "il éclata en sanglots convulsifs", "avec la fièvre grandissante, affolante du désir", "lui s’était enragé à l’idée d’en tuer une", "effroyable désespoir" ce personnage inspire également de la terreur par son animalisation, "vautré sur le ventre, la face enfoncée dans l’herbe", "c’était pour le plaisir, parce qu’il en avait une envie", "il obéissait à ses muscles, à la bête enragée", "les loups mangeurs de femmes, au fond des bois".

Ainsi, par ce procédé proche de celui de la tragédie, le but de Zola est de dénoncer le déterminisme lié au caractère héréditaire de ce phénomène, et dû d’après lui, à l’alcoolisme et au fait que leurs parents aient eus Jacques et ses frères trop jeunes, "il payait pour les autres, les pères, les grands-pères, qui avaient bu, les générations d’ivrognes dont il était le sang gâté", "semblait souffrir d’une mère si enfant et d’un père gamin comme elle". Zola l’inscrit donc dans la lignée des "Rougon-Macquart".

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