Le Mythe Du Bon Sauvage

Le mythe du « bon sauvage » est apparu au XVIIIème siècle après la découverte de l’Amérique en 1492 par Christophe Colomb. L’idée que « le bon sauvage » vive dans un paradis a été exploitée par les philosophes des lumières. Ce mythe idéalise l’homme sauvage vivant dans la nature, dans la forêt. C’est pourquoi il est légitime de se demander comment « le mythe du bon sauvage » permet une critique de la civilisation occidentale et propose un idéal de société. D’abord, j’exposerai les critiques de la société occidentale, ensuite je développerai l’idéal de société en m’appuyant sur les trois textes, le « Journal » de Philibert Commerson, le « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » de Jean-Jacques Rousseau et « La Controverse de Valladolid » de Jean-Claude Carriére.

Le mythe du bon sauvage est utilisé comme une critique de la civilisation. En effet, Rousseau critique la civilisation de son époque en disant que l’Homme sauvage était bon et qu’il est devenu dépendant, il a besoin des autres. Rousseau le dit : « dès l’instant qu’un homme eu besoin du secours d’un autre [...], l’égalité disparut ». Cette dépendance fait qu’on donne des ordres aux autres, on ne va pas le faire soi-même, c’est le début de l’esclavagisme. Et cela amène la propriété de ses provisions et de ses affaires, on garde ce que les autres nous apportent. Et depuis, chacun est responsable de ses affaires, ses provisions, son travail et ses esclaves.

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