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Le Mariage de Figaro sous toutes ses formes, sujet d'invention

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Par   •  2 Mai 2017  •  Dissertation  •  902 Mots (4 Pages)  •  2 432 Vues

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Le Mariage de Figaro sous toutes ses formes !

Le mariage de Figaro est une pièce de théâtre écrite par Beaumarchais en 1778, qui a été représentée des centaines de fois. Dans cet article, nous allons nous intéresser à trois mises en scènes différentes.

Les trois mises en scènes qui concernent notre article sont celles de : Jacques Rosner (La Comédie Française, 1977), de Colette Roumanoff (Théâtre Fontaine, 2011) et de François Ha Van (La Lucernaire, 2009). Ce sont trois mises en scènes assez différentes, où les metteurs en scène ne respectent pas forcément le texte de Beaumarchais, notamment François Ha Van, et qui sont plus ou moins modernes.

Les costumes et les décors sont très différents d’une mise en scène à une autre. Chez Jacques Rosner, ce sont des costumes très classiques. Les comédiens sont habillés en blanc, qui est une couleur lumineuse, afin de souligner la gaieté des personnages. Et le décor est semblable aux indications de Beaumarchais. Quant à Colette Roumanoff, se sont des costumes beaucoup plus colorés, avec du bleu pour Figaro et du jaune pour Suzanne. Et le décor est simple, par exemple pendant l’acte II, on retrouve un lit dans la chambre de la comtesse dans la mise en scène de la comédie française, alors que chez Colette Roumanoff il n’y a pas de lit. Venons-en à François Ha Van. Les costumes de ses comédiens sont très modernes. Le comte porte un costume noir et blanc avec des converses, et Suzanne est vêtue d’une robe bleue toute simple. Parlons du décor, qui es très simple, banal et nu. Trois paravents blancs sont utilisés pour changer la disposition de la scène selon les actes.

C’est intéressant de voir que pour une même pièce de théâtre, l’aspect visuel de la scène ainsi que les costumes, peuvent être tout à fait différents. Ces deux caractéristiques sont très importantes car nous n‘avons pas la même vision de la réalité selon cet aspect visuel. En effet, dans la mise en scène de Jacques Rosner, nous avons vraiment une vision parfaite de la réalité car nous pouvons voir les pièces dans leur ensemble. Dans l’acte II, nous voyons la chambre de la comtesse dans son ensemble, ainsi que les pièces voisines. Nous pouvons voir les comédiens lorsqu’ils sont derrière la porte de la chambre, avant qu’ils entrent. Les fenêtres sont également bien réalistes, ce qui nous plonge dans la réalité de l’action lorsque Chérubin saute par la fenêtre. Alors que dans les deux autres mises en scènes, cette dimension est beaucoup moins présente car ce sont des décors beaucoup plus simples. Par exemple, il n’y a ni de lit ni de fenêtre dans la chambre de la comtesse, et lorsque Chérubin saute par la fenêtre, c’est à nous même de visualiser la scène.

Mais cette ambiance « différente » se remarque encore plus dans les intonations et la gestuelle des comédiens, qui changent également d’une mise en scène à une autre. Penchant nous simplement sur la scène d’exposition, avec Figaro et Suzanne. Chez Jacques Rosner, les acteurs s’embrassent dès le début de la scène, et apparaissent très amoureux, tendres et complices par la suite. Dans les deux autres mises en scènes on ne retrouve pas ce baiser en début de scène, qui n’apparait d’ailleurs pas dans les didascalies de Beaumarchais. Dans la mise en scène

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