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Le K de Dino Buzzati

Fiche de lecture : Le K de Dino Buzzati. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2019  •  Fiche de lecture  •  1 106 Mots (5 Pages)  •  2 969 Vues

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Le k est une nouvelle de Dino Buzzati publiée pour la première fois en Italie en 1966

Cette œuvre pourrait appartenir au mouvement littéraire Nouveau Roman (1942-1970).

Elle raconte l’histoire de Stefano Roi qui, après avoir aperçu dans son jeune âge le K, un monstre marin, allait être poursuivi par ce squale monstrueux durant toute sa vie.

Ce dernier allait, selon la légende, le suivre pendant des années jusqu’à pouvoir engloutir le jeune garçon.

S’ensuivit plusieurs paragraphes sur la vie de cet homme tourmenté par ce monstre. La nouvelle se termine lorsque Stefano Roi, devenu vieillard, décida enfin à confronter le K. À sa grande surprise et à son désespoir, il apprit à ce moment que le squale ne cherchait nullement à le dévorer, seulement à lui remettre la Perle de la Mer qui est la clé d’une vie heureuse et emplie de réussite.

L’auteur

Dino Buzzati est un auteur, journaliste et peintre écrivain italien né en 1906 et mort en 1972.

Doté d’une imagination et d’une créativité exceptionnelle, il prend des détails du quotidien pour les transformer de manière fantastique, ce qui lui permet d’accéder rapidement à la célébrité. D’abord journaliste d’un quotidien prestigieux, il monte en notoriété pendant la 2nd Guerre Mondiale grâce à la parution de son œuvre Le Désert des Tartares (1940) . Il publiera d’autres Œuvres à succès comme Un amour (1963) , le K (1966), ou des « échecs » comme Le Régiment part à l’aube (1972), qui est un recueil très philosophique comportant deux thématiques très récurrentes dans les œuvres de Buzzati: le temps qui passe et la mort.

Dino Buzzati se dit athée, il parle donc de sujets comme la vie ou la mort sans y voir de connotations religieuses. Il utilise néanmoins souvent le concept de destin comme élément principal de ses “morales”.

Évolution de ma posture.

Avant de lire cette nouvelle, je n’avait pas vraiment d’idée sur sa thématique: le titre n’est pas très explicite. Je n’ai pas non plus eu vraiment le temps de sentir une évolution quant à mon point de vue sur l’œuvre car elle trop courte.

Je l’ai assez bien apprécié sans émotion particulière sauf la fin qui me semblait assez niaise et peu intéressante. Cependant, lors de la relecture quelques jours plus tard et après avoir eu une plus grande connaissance de l’auteur, j’ai trouvé la fin formidable. J’ai beaucoup aimé le fait que cette double thématique du temps qui passe et de la vie/mort soit de nouveau rappelée à la fin de cette nouvelle plutôt enfantine. Cela provoque un contraste assez amusant que j’ai pris plaisir à souligner.

Avis personnel

Comme dit précédemment, la fin de l’œuvre que je trouvais plutôt ennuyeuse s’est finalement révélée être une allusion aux sujets de prédilection de l’auteur, ce que j’ai particulièrement apprécié.

Je ne voyais pas trop l’intérêt de cette histoire et surtout, ne voyait pas pourquoi on nous la faisait étudier, elle ne me semblait pas assez riche en éléments pour pouvoir en tirer une quelconque analyse. Puis, j’ai vraiment vu le lien entre les deux sujets de Dino Buzzati et l’œuvre.

Un homme qui ruine sa vie pour échapper à une sorte de malédiction pour enfin se rendre que le monstre

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