Le Grand Meaulne

Le grand Meaulnes

Alain-Fournier (Pseudonyme d’Henri Alban Fournier)

Le Grand Meaulnes est un roman que l’on doit à Alain-Fournier (1886-1914). Il a été publié à Paris, de juillet à novembre 1913 dans la revue intitulée la Nouvelle Revue française.

Ce roman autobiographique nous plonge dans les souvenirs d’enfance de l’auteur. Aimé de ses parents instituteurs, celui-ci grandit dans le village d’Epineuil-le-Fleuriel, dans la région du Cher. Il parle notamment dans son œuvre de son grand amour : Yvonne de Quièvrecourt.

Résumé de l’œuvre Première partie

Fin du XIXe siècle. Le jeune François Seurel, âgé de quinze ans, narrateur du récit, vit dans le village français de Sainte-Agathe. François y mène une vie paisible et habite avec ses parents instituteurs au sein de l’école.
Un jour, un mois après la rentrée environ, l’arrivée d’un nouveau pensionnaire est annoncée. Il se nomme Augustin Meaulnes et est âgé de dix-sept ans. Dès son arrivée, il fascine tous ses camarades par l’originalité de sa personnalité. François, partageant sa chambre, l’admire particulièrement. Les élèves lui trouve bien vite un surnom : «le grand Meaulnes».

Quelques jours avant Noël, l’élève Mouchebœuf est chargé d’accompagner François à la gare afin d’accueillir les grands-parents Seurel. Augustin Meaulnes, ne disant rien à personne, emprunte une voiture et décide d’aller les chercher lui-même. Le soir tombé, l’attelage revient sans conducteur à bord...Augustin a disparu.

Trois jours plus tard, Augustin réapparaît. Il est taiseux et semble cacher un secret. Il tente avec discrétion de tracer un plan afin de retrouver facilement la route qu’il a empruntée lors de son évasion en solitaire. François, intrigué par le comportement d’Augustin se demande pourquoi il porte un « gilet de marquis » sous sa tenue d’écolier. « Le grand Meaulnes » décide finalement de lui conter son aventure :

Sa jument s’étant échappée, il part à sa poursuite et finit par s’égarer. Il passe alors la nuit dans une bergerie abandonnée. Au petit jour, Meaulnes fait bientôt une découverte étonnante : il est arrivé aux abords d’un domaine mystérieux. Il y aperçoit en effet de petites demoiselles en costume d’époque. Ne voulant pas les effrayer, il se réfugie dans une chambre dans laquelle il tombe bientôt endormi. À son réveil, il est invité à participer à une fête costumée. Ayant pris l’apparence d’un marquis, il est invité à entrer dans une grande salle. Une fête y est organisée en l’honneur de Frantz de Galais, propriétaire du château. Ce dernier est absent car il s’est rendu à Bourges dans le but de ramener sa fiancée avec lui. C’est dans ce lieu étrange que Meaulnes fait la connaissance de la sœur de Frantz, Yvonne de Galais; il tombe littéralement sous son charme.

Malheureusement, les festivités se terminent brusquement : Frantz revient, à son grand désespoir, sans sa promise. Il s’enfuit.

Alors que Meaulnes est en train de repartir pour Saint-Agathe, un coup de feu retentit. Augustin aperçoit le pierrot prénommé Ganache portant un corps dans ses bras.

Deuxième partie

Meaulnes a très envie de

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