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"Le Dernier Jour D'un Condamné" V.Hugo.

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Par   •  17 Décembre 2014  •  1 224 Mots (5 Pages)  •  1 045 Vues

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« Le Dernier Jour d’un condamné » de Victor Hugo.

Victor Hugo est né en 1802 à Besançon. Il suit des études au lycée Louis le Grand à Paris mais s’en détourne pour épouser une carrière littérale. Après avoir créé un journal à 17 ans avec ses frères « Le Conservateur littéraire », il publie ses premiers poèmes à 19 ans. Plus tard, Victor Hugo s’est engagé en politique, monarchiste puis devient partisan de la démocratie. Elu député conservateur en 1848, il s’exile après le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. Hugo revient en France en septembre 1870, après la défaite de Sedan, il meurt en 1885. Ces funérailles sont nationales et suivies par des millions de personnes.

La vison littéraire de Hugo reste vivace grâce à ses pièces de théâtre (Ruy Blas, 1838), des romans (Notre-Dame de Paris, 1831 ; Les misérables 1862) mais aussi des poésies (Les Contemplations, 1856).

Le livre est rédigé à la première personne du singulier, il raconte les derniers jours d’un condamné à mort, attendant son exécution. Il s’agit d’un jeune homme, cultivé, d’origine bourgeoise, il est le père d’une petite fille de trois ans. Coupable d’un meurtre dont aucun détail ne sera donné, il attend dans une prison parisienne le jour de son exécution. Son procès ne dure pas longtemps, les jurés l’on condamné à la décapitation.

Avec les jours qui défilent, les six semaines entre la fin du procès et l’exécution, son avis évolue. Il vit dans l’espoir d’une grâce royale, il ne veut plus mourir.

Il parvient à gagner la confiance des gardiens, ce qui lui permet de se balader avec les autres détenus et obtient ainsi de quoi écrire : feuille et crayon avec lesquels il va raconter son supplice mental.

Cette attente intolérable d’une fin qui finit par arriver. Selon lui cette souffrance psychologique est ignorée des jurés qui condamnent à mort et qui ne voient les condamnés que comme des animaux menés à l’abattoir pour la sécurité du peuple.

Le condamné sait qu’il va laisser trois femmes seules, une mère et une épouse pour lesquelles il ne s’inquiète pas car il semble peu attaché à elles. Mais c’est pour ça petite fille âgé de trois, il imagine les moqueries des autres enfants, les difficultés qu’elle aura en grandissant avec d’un nom de criminel. Il accepte sa peine mais désapprouve celle de ces trois innocentes.

La pensée de sa mort prochaine le hante, il s’imagine sans cesse la vie après la mort mais il se souvient des souvenirs de son enfance joyeuse, du temps où il était encore libre et insouciant.

La date de son exécution lui est annoncée le matin même, une dizaine d’heures avant que l’atroce spectacle commence. Un prête vient le voir, qu’il n’écoute pas tant son discours n’est qu’une vaste farce car utilisé pour tous les condamnés. Transféré dans une autre prison, il rencontre le prochain condamné à mort, un fou heureux de savoir qua sa propre tête va être tranchée.

Les six dernières heures sont racontées en détail, pensant à sa petite fille et à une grâce royale de plus en plus improbable. Il reçoit la visite de sa fille qu’il n’a pas vue depuis près de six mois, celle-ci ne le reconnaît pas et repart. Puis le prête lui ressert le même discours, le condamné

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