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Le Contexte Social Et Culturel De L'influence De La Drogue Sur Les Artistes Du XIX ème

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Par   •  17 Février 2013  •  1 563 Mots (7 Pages)  •  1 236 Vues

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Contexte social

a. Le mal être propre à la corruption

Au XIX ème siècle, sept régimes politiques se succèdent alimenté par des guerres, des

coups d’Etat et des crises.

Le consulat qui s’étend de 1799 à 1804, l’Empire napoléonien de 1804 à 1814, La

Restauration de 1814 à 1830, la Monarchie de Juillet avec Louis Philippe de 1830 à 1848. La

Seconde République de 1848 à 1850, le Second empire avec Napoléon III de 1852 à 1870 et

enfin la Troisième République secouée à la fin du siècle par des crises comme celles du cop

d’Etat manqué du général Boulanger et de l’affaire Dreyfus entre 1896 et 1906.

Le développement de l’industrie permet au commerce d’instaurer une nouvelle répartition

des richesses ce qui affecte le clergé et l’aristocratie, en faveur de la bourgeoisie d’affaires.

Durant la succession de ses régimes politiques, on peut constater un fort développement

économique et un important développement technique grâce aux sciences physiques et

mécaniques.

Toutes ces transformations et avancées qui accompagnent le développement de

l’instruction et d’une presse plus moderne plus diffusée sont en faveur des écrivains dont les

droits sont maintenant plus reconnus.

Bien que leurs droits soient plus reconnus, tous ces changements sociaux et politiques vont

amener le « mal du siècle » c’est-à-dire une époque ou l’ennui, la mélancolie et la désillusion

sont au rendez-vous lors du l’essor du romantisme. Le sens de la foi et du devoir sont absent

durant cette période. Il y avait un certain « bonheur d’être triste ». Bien que Chateaubriand

fut le premier à distinguer cette « maladie », c’est Alfred de Musset qui à popularisé la notion

de « mal du siècle » dans son livre La Confession d’un enfant du siècle. Musset attribuait cette

maladie à la perte de Napoléon 1er, le modèle paternel de la nation.

En effet, le XIXème invoque un sentiment de nostalgie, l’idée que tout été mieux avant

sous le temps de l’empereur, il en découle une amertume généralisée.

Les écrivains traversent une période difficile au XIX ème siècle : le mécénat n’existe plus.

Ils doivent donc vivre de leur propre plume et étaient souvent obligés de vendre leur liberté

littéraire, comme par exemple Gautier et Gérard de Narval qui se sont fait journalistes.

Contrairement au XVIII ème siècle, au siècle suivant, l’Homme est méfiant et se tourne

vers la littérature et l’irrationel.

b. La population

La population pauvre connaît beaucoup de problèmes à cette époque. Ils se noient donc

dans l’alcool et dans la drogue afin de s’inventer une nouvelle vie. Car à cette époque, la

drogue connaît une extension importante grâce aux progrès de la chimie, de l’extension des

échanges dans le commerce et au bouleversement des structures sociales.

Mais ce ne sont pas seulement les artistes et la partie pauvre de la population qui font

l’usage de ces drogues, mais aussi la partie aisée. Pour eux, prendre de la drogue était une

marque de sophistication car cela les rapprochaient des Intellectuels et permettait de montrer

qu’ils avaient de l’argent et qu’ils savaient se divertir de manière savante. Fumer le Haschich

ou l’opium comme des écrivains connus comme Baudelaire ou Théophile Gaultier se faisait

énormément, surtout dans les salons très chics de l’époque.

c. Les hommes de Lettres

La consommation de drogues devient vite aussi vite très répandue dans les milieux et

salons littéraires et scientifiques pour des tests, des expérimentations ou des récréations.

L’écrivain du XIX ème se rapproche du peuple car il en connaît la même misère, c’est donc

à travers ce désespoir du quotidien que vont se traduire les paroles des auteurs dans les textes.

En effet, le mal être des artistes ce traduit surtout dans les « Poètes Maudits »

Le « Poète Maudit », est un poète qui, entre un idéal avare de communication et un

auditoire sourd, semble vivre dans la défaite, mais reste souverain dans sa solitude. Il peut

mépriser ce qui, se refuse à lui mais il symbolise un espoir infini.

Bien que les critiques soient d’accord sur l’existence d’un « mythe du poète maudit », aucun

ne semble avoir réussi à définir cette même notion.

On peut citer les actes révélateurs de ce mythe : l’article de Baudelaire sur Edgar A. Poe

et le célèbre recueil de Verlaine intitulé Les Poètes Maudits. Que dire alors d’un mythe de

l’écrivain maudit ou miséreux ? Ce mythe progresse, s’accommode et change notablement

d’une époque à une autre, d’un type d’écrivain à un autre. Ainsi, au XIXe siècle, « les grands

génies

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