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Le Confitéor De L'artiste

Dissertation : Le Confitéor De L'artiste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2013  •  907 Mots (4 Pages)  •  1 620 Vues

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Commentaire du poème en prose

- Support : « Le confiteor de l’artiste » de Baudelaire

- Problématique : Comment Baudelaire explique-t-il le Beau ?

Le Confiteor de l’artiste (= confessions de l’artiste) est un texte en prose qui a une consonance poétique grâce aux sonorités, son rythme, son écriture imagée et aérée. Baudelaire détaille son point de vue de l’esthétique où il dénonce que le Beau ne peut être représenté. Il est dans un mal être, qui est le Spleen.

I ) Extérieur / intérieur

- Le texte est divisé en 4 paragraphes : les 2 premiers représentent l’idéal (pensées positives) alors que les 2 derniers représentent le spleen (pensées négatives).

Nous constatons dans les 2 premiers paragraphes qu’une sensation et un moment sont rattachés (l. 1) alors que dans les deux autres sont mis en relation le lieu et le plaisir (l. 5). La sensibilité humaine perçoit les temps et les lieux qui deviennent une source d’inspiration.

- Le registre lyrique est ici représenté : sont mis en évidence les profonds sentiments du Moi face à la nature. Par les « fins de journées d’automne », Baudelaire donne une connotation de la mort.

- Le « ciel » et la « mer » accentuent la notion d’extérieur afin de faire ressortir l’hyper sensibilité du poète.

- La synesthésie (sensations, perceptions et sentiments) décrit l’intérieur. Mais nous sommes face à des sentiments contradictoires puisque « grand délice » s’oppose au champ lexical de la souffrance : « douleur », « sensation », « isolement », « délice ».

- Le poète ne peut être en osmose avec le monde, que si sa pensée est harmonieuse : énumérations négatives « sans arguties, sans syllogisme, sans déduction ». Le monde lui offre des sensations qui lui permettent de comprendre la synesthésie.

II ) La progression de la réflexion

- Le présent de l’indicatif dans les premières strophes évoque un présent immédiat qui nous donne l’image du poète devant la nature : avec l’assonance en « i » et allitération en « s » on est dans le registre lyrique de l’auteur.

- Il choisit de longs mots « délicieuses, « incomparables » qu’il renforce par un champ lexical de la démesure : « intensité », « infini », « immensité »…

- Il juxtapose des noms communs abstraits qui évoque la souffrance : « solitude », « silence »…

- « Toutefois » indique une modification des sensations

- Il y a une progression (de l’intérieur) en 3 étapes :

- « deviennent bientôt trop intenses »

- « malaise et souffrance »

- « vibrations criardes et douloureuses »

Souffrance extrême au contact du monde extérieur

- Dans la dernière strophe, « et » indique une continuité et une intensification de la douleur ; nous retrouvons aussi les éléments de la 1er strophe repris de façon négative.

- « Maintenant » introduit la situation d’énonciation

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