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Le Colonel Chabert

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Par   •  26 Janvier 2014  •  837 Mots (4 Pages)  •  1 321 Vues

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D'après la lecture de ces deux textes, quelle est la place de Derville dans le roman ?

Balzac montre clairement que c'est un homme d'honneur, d'une honnêteté irréprochable.

Il est avoué près du tribunal de la seine et en l'occurance donc un homme de justice.

L'avoué Derville est un personnage important du roman, et le personnage principal de ces deux extraits.

D’après le texte A, il est « un homme si bien placé pour connaître le fond des choses ». 

En effet, comme nous avons déjà pu le remarquer, Derville exerce le métier d'avoué, un métier qui demande une profonde maitrise de soi, une capacité d'observation exacerbée, une connaissance des êtres humains et de toute une société. Il a donc une solide expérience, il dit de lui même : « combien de chose n'ai-je pas accquises en exercant ma charge !. »

C'est avec les yeux de Derville que nous pénétrons dans « une jolie salle à manger d'hiver », il nous fait partager ses réflections : « La morale de ceci est qu’une jolie femme ne voudra jamais reconnaître son mari, ni même son amant dans un homme en

vieux carrick, en perruque de chiendent et en bottes percées. »

40 Devoir 3 – FR20-13

Texte A : Balzac, Le Colonel Chabert

« Le triomphe des apparences »

(pp. 99-100 de l’édition Garnier-Flammarion)

Il fut reçu par elle dans une jolie salle à manger d’hiver où elle déjeunait

en jouant avec un singe attaché par une chaîne à une espèce de petit

poteau garni de bâtons en fer. La comtesse était enveloppée dans un

élégant peignoir, les boucles de ses cheveux, négligemment rattachés,

s’échappaient d’un bonnet qui lui donnait un air mutin. Elle était fraîche

et rieuse.

L’argent, le vermeil, la nacre étincelaient sur la table, et il y avait

autour d’elle des fleurs curieuses plantées dans de magnifiques

vases en porcelaine. En voyant la femme du comte Chabert, riche de

ses dépouilles, au sein du luxe, au faîte de la société, tandis que le

malheureux vivait chez un pauvre nourrisseur au milieu des bestiaux,

l’avoué se dit : « La morale de ceci est qu’une jolie femme ne voudra

jamais reconnaître son mari, ni même son amant dans un homme en

vieux carrick, en perruque de chiendent et en bottes percées. » Un

sourire malicieux et mordant exprima les idées moitié philosophiques,

moitié railleuses qui devaient venir à un homme si bien placé pour

connaître le fond des choses, malgré les mensonges sous lesquels la

plupart des familles parisiennes cachent leur existence.

Texte B : Balzac, Le Colonel Chabert 

L’excipit

(pp. 128

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