Le Colonel Chabert

Le Colonel Chabert

Honoré de Balzac

Paris et banlieue.

Restauration sous Louis XVIII, juste après l'Empire (Napoléon).

Noblesse très puissante, inégalités sociales très marquées.

Le colonel Chabert est "un de ces beaux débris de l'armée" napoléonienne. Très proche de l'Empereur, il fut décoré grand officier de la Légion d'honneur. Grand partisan de l'Empire, il ne comprend pas comment Napoléon a pu être exilé, il méprise la Restauration. Il tient à son honneur et à sa parole.

Un riche colonel napoléonien, le comte Chabert, est déclaré mort suite à la bataille d'Eylau lors de la guerre de Prusse. Ses biens sont alors répartis selon sa volonté entre les hospices et sa femme. Cette dernière eut deux enfants d'un second mariage avec Monsieur Ferraud faisant d'elle Madame Ferraud. Or Chabert n'est pas mort et revient après plusieurs années avec la vive intention de récupérer ses biens. Pour ce faire il alla voir l'avoué Derville, un des meilleurs de la capitale et celui de la comtesse sa femme, qui l'écouta attentivement et décida finalement de l'accompagner dans sa quête et même de l'aider financièrement. Alors que le colonel vivait dans la pauvreté et la misère l'avoué alla voir Madame Ferraud qui nia entièrement le retour de son mari en le traitant d'imposteur. Derville parvint tout de même à la convaincre d'effectuer une transaction envers le défunt et réunis ses deux clients à son étude. Alors qu'il prit soin d'éviter toute confrontation directe entre les deux, le colonel fit irruption dans la pièce où s'entretiennent Derville et la comtesse qui le reconnait immédiatement mais affirme que c'est un imposteur en entendant cela il se met hors de lui. Après le départ de Madame Ferraud l'avoué le calme en lui demandant de lui faire confiance. En sortant, c'est l'esprit partagé qu'il retrouve la comtesse qui l'invite à monter dans sa voiture et l'emmène à sa campagne. Elle lui affirme être heureuse de le retrouver mais qu'il lui était impossible de reconnaitre son tort devant d'autres personne. Durant ces quelques jours à la campagne la comtesse met tout en œuvre afin de faire renoncer Chabert à tout procès. Ce dernier se laisse berner, aveuglé par la bonté apparente de sa femme et par les enfants de cette dernière. Mais une fois aperçu de la supercherie il trouve la comtesse et lui promet de ne plus rien lui demander et lui fait part de son mépris. Il disparait ensuite un temps dans la misère et est retrouvé par hasard par l'avoué Derville alors qu'il était jugé comme vagabond qui voulait remboursement de ses avances et paiement de ses honoraires après avoir reçu une lettre de la comtesse disant que celui qui se prenait pour Chabert était un imposteur. Le mendiant régla l'affaire par une lettre à la comtesse et l'avoué le quitta. Alors que Derville et un autre avoué se rendaient à Ris en 1840 ils rencontrèrent un vieillard sénile qui s'avéra être Chabert. Pris de pitié ils donnèrent quelques sous à cette victime de la société.

Dans cette

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