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Le Bourgeois Geneilhomme

Rapports de Stage : Le Bourgeois Geneilhomme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  26 Septembre 2012  •  434 Mots (2 Pages)  •  728 Vues

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Une visite surprise

Samedi dernier, vers deux heures de l’après midi, je sentais le besoin de respirer un peu d’air frais. Je suis sortie dans le jardin donnant à l’arrière de ma cour. A un certain moment j’ai décidé d’aller chercher un drap, des biscuits et du jus et je me suis installée sous un manguier. Au bout d’une demi heure j’ai entendu retentir la sonnette. Agacée je me suis demandé qui cela pouvait bien être. Je me suis levée pour aller voir. Je ne pouvais exprimer ma joie de voir devant moi ma grand-mère maternelle établie en France depuis longtemps.

J’ai sauté de joie et j’ai crié. Ma mère est sortie tout de suite en croyant qu’il y avait quelque chose de grave. Elle était plus étonnée que moi de voir sa mère devant la porte. Elle s’était précipitée pour ouvrir et s’est jetée dans les bras de sa mère, folle de joie. Ensuite c’était mon tour de saluer grand-mère et on l’a invitée à entrer.

J’ai jeté un coup d’œil et j’ai constaté la grande valise de grand-mère ; j’attendais avec impatience le moment où elle allait ouvrir sa valise. Elle nous a expliqué qu’elle avait voulu nous faire une surprise car le lendemain ma mère allait souffler ses quarante bougies. Elle tenait à être présente ce jour-là.

Après avoir bavardé pendant des heures, maman a servi le goûter. Elle avait préparé d’avance des petits fours pour le lendemain mais n’a pas hésité à nous les servir. J’ai conduit grand-mère à sa chambre, elle a pris un bain et vêtue d’une belle robe à fleurs roses, elle est descendue les marches avec l’allure d’une princesse. J’étais vraiment touchée par la forte corpulence de ma grand-mère qui avait plus de soixante ans. Le moment de partager les cadeaux est arrivé ; grand-mère a décidé de défaire ses valises. Je sentais qu’elle allait me donner beaucoup de choses car je suis l’unique petite enfant à Maurice. Je ne croyais pas mes yeux en voyant devant moi des blouses, des jupes, des sandales et des parfums et aussi un téléphone portable. J’ai sauté au cou de ma grand-mère en pleurant de joie. Lorsque papa est retourné du travail, lui aussi a eu le souffle coupé en voyant grand-mère.

Je n’oublierais jamais ce jour où la joie se reflétait sur le visage de tout le monde avec la visite surprise de ma grand-mère. Ce moment de bonheur a duré un mois puis avec les larmes aux yeux, grand-mère a repris l’avion.

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