LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La vision de la femme selon Baudelaire

Dissertation : La vision de la femme selon Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 002 Mots (5 Pages)  •  1 951 Vues

Page 1 sur 5

Le courant du symboliste sera l’un des nombreux courant littéraire présent en France lors du XIXe siècle. Les auteurs décident d’ouvrir les cœurs, de laisser parler leurs émotions bien plus que leurs logiques. Leurs âmes souvent peinées et leurs émotions seront l’encre maudite de leurs œuvres. Une littérature morbide présente par exemple dans Ciel brouillé et aussi dans Mon rêve familier, sera le résultat de leurs nombreuses dépendances et leur source d’inspiration principale et présente dans la gente féminine permettra une certaine recherche de l’Idéal comme le fait Baudelaire, particulièrement chez la femme. Nous verrons que la femme est le sujet principal de nombreux poème du symbolisme et que la vision qu’on des auteurs comme Baudelaire et Verlaine de la femme est un bien mystérieux mélange d’hallucinogènes et d’émotions profondes.

À première vue, la femme est bien mystérieuse, sa beauté est claire mais aussi déterminée par un manque de clarté. Dans la première strophe, du poème, Baudelaire se demande si les yeux de la femme était « bleu, gris ou vert? » (v.2) Le questionnement de l’auteur démontre bien que l’auteur se questionne lui-même sur la femme en question. « tu rappelles ces jours blanc, tièdes et voilés » (v.5) Baudelaire compare le regard de la femme, au ciel. Il peut être « (…) blanc, tiède et voilé » (v.5) quand elle est triste, comme il peut être resplendissant et illuminé lors d’un jour ensoleillé. Ainsi, elle fait preuve de beauté mais peut-être aussi d’une laideur cachée par la brume, comme par exemple dans le poème ciel brouillé. Sans oublier que derrière la brume, on ne sait pas si cette femme est vraiment aimable. Cette brume nous laisse confus. C’est ainsi qu’un contraste entre le rêve et la réalité est présent dans les deux poèmes.

L’auteur ne s’adresse pas directement à la femme en question, il utilise la troisième personne, tout comme la représentation de sa voix : « pour sa voix, lointaine, et calme, et grave (…) » (v.13), ici encore cela renvoie l’idée d’inconnu.

Au commencement du poème, les adjectifs « étrange et pénétrant » (v.1), contraste avec l’adjectif présent dans le titre. Ce qui est familier ne devrait pas être étrange. Aussi. l’utilisation de l’adjectif : « pénétrant » (v.1), désigne ce qui laisse une trace puissante, soit une idée de douleur. Verlaine décrivait un rêve, représentant la femme idéale, pour enfin montrer qu’il se transforme quelque peu en cauchemar. Elle sera tout aussi idéalisée qu’inquiétante. Autrement dit, cette mystérieuse créature est à la fois blessante pour l’auteur. La confusion reliée à cette femme, est à la fois signe de problème et d’inquiétude. Comme en témoigne nombreux œuvres, les poètes symboliste, la femme est signe de mystère au premier aveu, se transformant en mauvais rêve par la suite. Elle restera énigmatique jusqu’à se qu’on découvre sa vraie nature, ce qui sera impossible puisque très souvent cette femme, n’existe pas. Elle fait signe d’obscurité et d’énigme même. Les auteurs de ces époques resteront très vagues sur la description physique de la femme, rien de bien précis. Ils ne pourront presque pas se la représenter. Cette imprécision fera en sorte d’accentuer le mystère accordé à la femme, qui pourra être n’importe quelle femme. L’Allégorie de la femme idéale, qui devient à la fois inaccessible, fera en sorte de créer un certains fantasme chez les auteurs, un fort désir pour ces créatures toutefois mystérieuse.

...

Télécharger au format  txt (6.3 Kb)   pdf (55.2 Kb)   docx (12.1 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com