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La règle des trois unités; Le malade imagine - Molière, En attendant Godot - Beckett

Commentaire de texte : La règle des trois unités; Le malade imagine - Molière, En attendant Godot - Beckett. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  2 509 Mots (11 Pages)  •  7 591 Vues

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LA RÈGLE DES TROIS UNITÉS

LE MALADE IMAGINARE / EN ATTENDANT GODOT

Le théâtre a toujours fait partie intégrant de la société humaine et remonte au 7e siècle avant JC en Grèce. La discussion théorique de la pratique théâtrale a une longue histoire et elle a façonné notre compréhension contemporaine de la pratique théâtrale. La règle des trois unités vient de La Poétique d’Aristote et a été appelé l’unité d’action, l’unité de lieu et l’unité de temps. Ces trois principes étaient adoptés par les classicistes français (Michaelmas 2012).

Nicolas Boileau, né à Paris en 1636, était critique littéraire et écrivain. Il était connu pour sa théorie de la poésie, exprimée dans son œuvre L’Art Poétique, un poème didactique d’onze cents alexandrins classiques, qui a paru en 1674 et qui a détaillé les règles régissent l’écriture de la poésie. Ces règles ont jeté la base pour le verset français et ont fortement influencé la littérature occidentale. Boileau a attaché beaucoup d’importance à « la raison, la nature, la vérité et la vraisemblance » dans les œuvres littéraires et il croyait que « seulement le vrai est beau » et que le poète doit découvrir et présenter la vérité dans ses œuvres (Nicolas Boileau-Despréaux 2004).

Sa théorie consistait à dire que le réussite d’une pièce de théâtre dépend des règles classiques. Pendant le 17e siècle, le mouvement classique était dominant. Le classicisme était un mouvement qui a suivi les principes et les styles énoncés dans la littérature, l’art et l’architecture de Rome et de la Grèce antique. C’était un auteur qui a maitrisé le classicisme, ce qui lui permettait de le transmettre et de le partager. Il se dressait contre l’esthétique baroque, notamment parce qu’elle ne respectait pas la règle des trois unités. Bien que Boileau ait beaucoup des respect pour les auteurs antiques, il admirait ses contemporains tels que Racine et Molière (Nicolas Boileau-Despréaux 2004).

Cet extrait est tiré du troisième chant, qui traite la tragédie, l’épopée et la comédie. La poète commence par exposer les règles générales de la tragédie, telles que l’exposition du sujet et la règle des trois unités - de lieu, de temps et d’action. Après avoir présenter les règles de la tragédie, Boileau raconte l’histoire de ce genre chez les créateurs grecs de l’art dramatique comme Thespis, Eschyle et Sophocle (Rocquet C.H. 2013).

Selon Boileau, l’évolution du théâtre classique doit obéir aux principes des unités. « Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli ». La règle des trois unités vise à renforcer l’illusion théâtrale en réduisant l’écart entre action et représentation. L’intention de l’unité d’action est de supprimer les intrigues péripéties et de concentrer l’intérêt dramatique autour d’une action unique. L’unité de temps limite l’action à une journée, ou à vingt-quatre heures, afin d’éviter tout confusion. Cette règle cherche à entretenir l’illusion d’une coïncidence entre la durée de la fiction et le temps de la représentation. Troisièmement, l’unité de lieu - l’action se déroule dans un seul endroit.

Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part ceci rend l'action théâtrale vraisemblable, car les décors n'ont pas besoin de changer et l'action se déroule en un temps qui pourrait être le temps de la représentation. D'autre part l'action est plus facile à suivre parce que l’intrigue linéaire, centrée sur peu de personnages, est favorisée par rapport aux intrigues compliquées qui mêlent de nombreux personnages. (Les Règles du Théâtre Classique – Des Trois Unités 2016).

Jean-Baptiste Molière était né Jean-Baptiste Poquelin en 1622. En juin 1643 il a abandonné son rang social et les projets de sa famille pour son avenir, et a fondé L’Illustre Théâtre ou il a joué, dirigé, écrit et produit toutes les pièces pour la troupe. Il a utilisé le pseudonyme de Molière peut-être parce qu’à l’époque, les comédiens ont été considéré comme inférieurs. Dans ses pièces, Molière a tenté de dépeindre la vie humaine, qui a souvent inclus la satire des vices de la société, les caractéristiques sociales et les hypocrisies de la société aristocratique françaises. Par conséquent, Molière a attiré beaucoup de critiques de la part des moralistes et de l’Église. Cependant, malgré cela, il a réussi à gagner la position de favori du Roi. Louis XIV était si ravi de son travail, que sa troupe a reçu le titre de « Troupe de Monsieur » et plus tard sa troupe a déménagé au théâtre du Palais Royal, où le titre du « Troupe du Roi » était accordé (Chigwidden M. 2009).

Molière a dépeint les médecins de l’époque comme pompeux et mal informés, qui parlaient mal le latin afin d’impressionner les autres et qui ont utilisé des remèdes et les préparations qui aggravaient l’état de santé du patient. Ceci constitue un thème majeur de la pièce, Le Malade Imaginaire et donc son œuvre n’était pas bien reçue par le corps médical. Ce fut sa dernière pièce, et en l’écrivant, il était gravement malade avec la tuberculose. Il avait une toux persistante et il était trop faible pour se produire sur scène, donc il a crée le personnage d’Argan, un hypocondriaque, pour lui-même, ce qui lui a permis de passait presque tout la pièce dans sa chaise, et il pouvait tousser pendant le spectacle. Ironiquement, il s’est effondré au cours de la dernière ligne de la quatrième représentation et il est mort plus tard ce jour-là. On dit qu’aucun médecin ne s’occupait de lui, parce qu’il a taquinait leur métier. De toute façon, il aurait refusé leurs services. (Chigwidden M. 2009).

Le Malade Imaginaire

Le Malade Imaginaire était la dernière comédie écrite par Molière. Il s’agit d’une comédie-ballet en trois actes. La pièce tourne autour d’Argan, un riche bourgeois, qui se croit toujours malade. Sa seconde femme, Béline, lui dispense des soins attentifs, mais n’attend que sa mort pour pouvoir hériter. Argan prend toutes sortes de remèdes, dispensés par ses médecins qui sont plus désireux de plaire à leur patient que de la santé de celui-ci.

Argan a deux filles d’un premier mariage – Louison et Angélique. Il souhaite marier Angélique à Thomas Diafoirus qui est étudiant en médecin et fils de médecin, pour s’assurer des secours

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