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La poésie

Commentaire de texte : La poésie. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2012  •  Commentaire de texte  •  516 Mots (3 Pages)  •  1 639 Vues

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Baudelaire énonce ainsi la découverte fondamentale de la sensibilité moderne : « Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau. »

Epreuve commune de Français

Dissertation

Sujet : Charles Baudelaire, poète français du XIXe siècle, estimait dans L’Art poétique que “celui qui n’est pas capable de tout peindre [...] tout ce qu’il y a de plus doux et tout ce qu’il y a de plus horrible [...], celui-là n’est pas vraiment poète dans l’immense étendue du mot”

Vous rédigerez intégralement l’introduction de cette dissertation puis élaborerez un plan détaillé dans lequel apparaîtront les grands axes du plan, les idées clairement exprimées ainsi que les citations et références littéraires qui illustreront vos arguments.

Note : Vous pourrez vous aider de votre manuel Empreintes littéraires ainsi que des textes suggérés ci-dessous ainsi que de vos connaissances personnelles.

Corpus

Texte 1

Baudelaire, « Une charogne »

Une Charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,

Ce beau matin d'été si doux :

Au détour d'un sentier une charogne infâme

Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,

Brûlante et suant les poisons,

Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique

Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,

Comme afin de la cuire à point,

Et de rendre au centuple à la grande Nature

Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe

Comme une fleur s'épanouir.

La puanteur était si forte, que sur l'herbe

Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,

D'où sortaient de noirs bataillons

De larves, qui coulaient comme un épais liquide

Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,

Ou s'élançait en pétillant ;

On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,

Vivait en se multipliant.

Et ce

...

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