La naïveté du personnage principal Candide De Voltaire

François-Marie Arouet, dit Voltaire, écrivain, poète, dramaturge, essayiste, historien et philosophe, est le personnage qui incarne dans sa plénitude le siècle des Lumières, parfois même appelé « le siècle de Voltaire ». Il naquit en 1694 à Paris, ville dans laquelle il décède en 1778. Il était la figure emblématique de la France des Lumière, le chef de file du parti philosophique, dans sa vie Voltaire s'engage dans une philosophie réformatrice de la justice et de la société.

Innombrables sont les œuvres que Voltaire a créé, parmi elles, Candide. Il s’agit d’un conte philosophique, qui est en fait l’un des plus grands succès de la littérature française.

Le mot « candide » vient du latin candidus qui signifie blanc, cette étymologie permet ici de souligner la grande naïveté du personnage principal. Ici, Candide vient de quitter l’Eldorado, et se retrouve plongé assez brutalement dans la réalité de son époque. « Comment garder son optimisme quand on va d’horreurs en catastrophes ? Partout dans le monde, les hommes sont fanatiques, méchants, belliqueux. Candide doit apprendre la tolérance, l’art de vivre en paix avec soi et avec les autres. »

Le chapitre XIX est une partie ajoutée par Voltaire, et qui propose une dénonciation de la guerre qui vient s’accroitre à celle de l’intolérance. Surtout, ce chapitre dénonce de manière virulente la société esclavagiste. Certes, Voltaire n’est pas le seul à avoir pris parti sur ce sujet, car l’on rencontre par exemple également cette thématique chez Montesquieu ; or il ne s’agit pas de la seule dimension développée dans cet extrait du roman, comme nous allons le voir.

Nous retrouvons, dans ce chapitre Candide accompagné de Cacambo, quittant le pays d’Eldorado avec le projet de retrouver Cunégonde. Alors qu’ils faisaient route vers Surinam, colonie hollandaise située en Guyanne, ils rencontrèrent un esclave noir.

Comment ce texte met–il en place une critique de l’esclavage ?

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