La démocratie
Commentaire d'oeuvre : La démocratie. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar pompotte07500 • 20 Septembre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 1 947 Mots (8 Pages) • 293 Vues
En définissant la démocratie comme « Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »,
Abraham Lincoln se faisait l’écho d’une tradition venue de la Grèce antique. Elle apparaît comme un
mode de gouvernement Tempérer Équilibré Permettant de vivre ensemble. Contrairement au
despotisme ou à la monarchie absolu, où le pouvoir est confisqué par un individu ou une oligarchie.
L’idée démocratique repose sur le principe d’un ordre légal qui étant la souveraineté au peuple en entier
et qui assure l’égalité de tous devant la loi.
La démocratie est souvent décrite comme un idéale à atteindre. En effet, son caractère représentatif,
fondée sur le suffrage universel et sur le débat contradictoire, est un rempart contre la tyrannie d’un seul
ou d’une faction. Cependant selon cette définition, la démocratie permettrait également l’expression
d’idée qui lui seraient contraires. La démocracie n’est donc pas une évidence puisqu’elle est critiquable.
Ainsi Paul Auster dans son roman Léviathan, paru en 1994, écrivait : « La démocratie ne va pas de
soi. Il faut se battre pour elle chaque jour, sinon nous risquons de la perdre ». Cette citation
s’oppose à la démocratie comme idéal. En effet, si nous risquons de perdre la démocracie après l’avoir
obtenue, c’est qu’elle présente des failles. Il y aurait donc bien des risques de dérives totalitaires au sein
même d’un régime démocratique. La démocratie, même lorsqu’elle est établit n’est pas un modèle
« parfait », elle présentent des risques obligeant ses défenseurs à lutter pour elle contre ses possibles
dérives.
Ainsi on peut se demander en quoi la démocratie constitue-t-elle un idéal menacé que l’on doit défendre
face aux risques de dérive ?
Certes, s’il apparait que la démocratie constitue un idéal à atteindre, mais il faut au moins observer
que cet idéal est fragilisé par des possibilités de dérives. Ce qui invite à penser que afin de la défendre, il
faut agir par des moyens de luttes efficaces contre ces dérives.
Tout d’abord, la démocratie est généralement considéré comme un régime idéal exempt de défauts.
Cette vision de la démocratie est très largement répandu parmi les citoyens. La démocratie est Imaginez
comme un modèle parfait et ne pouvant être remise en cause.
Dans le complot contre L’Amérique écrit par Philippe Rothe on observe une forte conscience
patriotique. On peut prendre l’exemple de la famille rote, emblématique d’un patriotisme américain
éclairé et du goût démocratique. Alimenté par ses convictions, elle conçoit la démocratie américaine
comme un idéal indépassable, et comme un paradigme politique fort qui doit être révérer par ce qui
garantit l’intérêt du peuple et de l’individu, et légalité. On observe cette tendance dès le premier chapitre,
la condition patriotique, constitutifs de l’identité familiale, apparaît comme rassurante pour Philippe. Le
narateur se présente comme Un « enfants américains de parents américains, qui fréquenté l’école
américaine d’une ville américaine, dans une Amérique en paix avec le monde » page 20. C’est ce
sentiment d’appartenance qui fonde son capital de sécurité personnelle, c’est-à-dire une somme de
certitude a priori inébranlable. Et ainsi la démocratie apparaît bel et bien comme un idéal assurant
prospérité à ses citoyens.
De même Tocqueville dans de la démocratie en Amérique, vante les bienfaits de la démocratie.
En effet il se résout attribuer un caractère providentiel à la progression vers la démocratie. Autrement dit
: il s’agit là d’une volonté divine, et par la du destin de l’humanité : « Il est naturel de croire que ce qui
satisfait le plus les regards de ce créateur et de ce conservateur des hommes, ce n’est point la
prospérité singulière de quelques un, mais le plus grand bien-être de tous » page 189 ainsi la
démocratie aurait un caractère inéluctable et on ne peut s’opposer à ce mouvement démocratique. Si
dieu privilégie le bien-être de tous à la prospérité singulière, c’est qu’il privilégie avant tout l’égalité entre
les hommes, principe à la base de la démocratie. Ainsi Tocqueville soulève le fait que
les efforts pour renverser la démocratie et restaurer la monarchie sont vains. En effet, pour l’auteur
l’avenir de l’humanité, déterminée par Dieu, et tourner vers l’égalité entre les hommes, donc un modèle
social caractéristique de la démocratie. Cela donne à la démocratie une dimension divine renforçant le
fait que celle-ci soit perçu comme un idéal car suivant le commandement de dieu .
Enfin, la démocratie apparaît comme un idéal puisqu’elle est à l’origine du salut public en effet
dans les cavaliers d’Aristophane, les deux serviteurs encourage le charcutier ils veulent en faire le
sauveur de la cité en se débarrassant du lamentable Paphlagonien. De même dans l’assemblée des
femmes, les femmes s’assemblent elles aussi pour assurer le salut de
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