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La curiosité d'ouvrir un livre

Mémoire : La curiosité d'ouvrir un livre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2012  •  1 762 Mots (8 Pages)  •  2 274 Vues

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Prendre un livre est l’ouvrir est-ce déjà une forme de curiosité ? Se plonger dedans, aller à la rencontre d’un auteur par ses écrits « La lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés. » Descartes, s’intéresser aux faits, aux histoires, aux actualités qui nous entour, comprendre notre société par des récits historiques ; comprendre notre passé et ce qui fait le monde dans lequel on vit c’est apprendre à se connaître soi-même – cogito, ergo sum ( Descartes, De la méthode ) -, mais aussi à se forger un avis, un jugement.

La curiosité va au-delà de l’apprentissage, elle est la clé de l’essence de l’être humain.

C. Pour s’évader vers un autre monde, aller vers une aventure que nous ne vivons pas dans la réalité.

Lire pour s’évader, lire pour se permettre de prendre le large par rapport au monde extérieur, pour fuir la réalité, pour être seul sur Terre l’espace d’un moment, pour voguer de monde imaginaire en pays des merveilles, simplement pour rêver « La lecture est une porte ouverte sur un monde enchanté » François Mauriac. La lecture offre tant de genre littéraire, l’évasion peut être très différentes suivant le livre lut mais cette évasion reste un immense plaisir, un temps que nous nous consacrons à fuir la vie réelle là où nous ne pourrions pas le faire dans d’autres domaines. C’est se libérer de tout ce qui est superflu, oublier le monde, ces tracas, sa routine ; c’est s’abandonner au monde du rêve.

II. « Ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on se ne sait pas. », Est-ce leur seul rôle ?

A. Est-ce qu’on se limite à parler de ce que nous avons lu, n’est-ce pas aussi source de réflexion et de discussion ?

Pour créer un espace de communication parlons-nous uniquement des livres que nous avons lus, étudiés, que nous les ayons aimés ou non. Oscar Wilde pensait que « le meilleur service à rendre à un ouvrage que l’on doit critiquer est de ne pas le lire , pour ne pas être influencé », pour ne pas faire de rapprochement entre l’écrit et notre parcours personnel. Nous pouvons écouter quelqu’un parler d’un livre, le critiquer. À notre tour, sans forcement l’avoir lu, nous pourrons en parler et cela pourrait éventuellemnt nous inciter à le lire. Le lecteur nous aura ainsi fait passer l’émotion qu’il a ressentie, l’expérience qu’il en aura tirée, lors de ce voyage intellectuel.

Les lectures permettent de créer et de faire naître des interrogations, des pulsions dans les yeux du lecteur, c’est une source de réflexion que nous pouvons approfondir ou non. Ne serait-ce pas le meilleur moyen de communiquer avec l’autre, de lui faire part de notre émotion ? Si nous, ne pouvions parler entre autres de ce que nous connaissons – que nous avons lu, entendu, vu - les hommes ne correspondraient plus entre eux. Il n’y aurait pas d’échanges de connaissance, de savoir, d’expérience de vie qui nous permettraient de nous interroger sur l’autre. Nous pouvons avoir des avis divergents ( politiques, idéologiques, … ) et écouter l’autre, ouvrir le dialogue, sans forcement nous borner à notre point de vue personnel.

B. Les livres, une ouverture sur la vie, sur l’autre, sur nous.

Les récits de voyage, par exemple, sont une porte ouverte sur l’Autre, sur l’inconnu, sur une autre culture, d’autres mœurs et coutumes. Ils nous permettent d’approcher l’Autre sans jugement de valeur, sans forcement opposer immédiatement la culture d’un peuple – non occidental - à la notre qui diffère de la leur.

Ouvrir un livre, c’est commencer un voyage intérieur avec soi-même, c’est se plonger à corps entier dans son subconscient, c’est apprendre à se connaître et s’interroger sur la psychologie de l’autre. Le livre est une ouverture sur une autre vie, un autre espace, un autre temps. Les personnages de ce voyage peuvent être très différents de nous ou nous ressembler, nous pouvons nous identifier à eux, ils peuvent nous émouvoir, nous faire sourire ou nous répulser mais ils feront toujours naître quelque chose de particulier en nous.

Les livres comme les fenêtres se referment. Il faut mettre un point final à notre voyage, ce qui n’est pas moins émouvant que d’en commencer un, comme le fait Alice aux Pays des Merveilles.

Tant que la vie est là, les livres peuvent se rouvrir. Le livre a un début, un milieu et une fin, il est comme la vie, à sa manière. Il est fait de feuilles reliées entre elles, notre parcours, protégé par une couverture, notre carapace, carapace qui nous protège des agressions extérieures. La page du livre engendre une histoire, elle ouvre un espace tout comme nos actions, nos choix bouleversent notre existence. Le livre oblige à voyager, à se déplacer, mais ce voyage reste toujours intérieur, il nous est propre, il n’appartient qu’à nous car chacun à une vision différente.

C. Les livres, en général et plus spécifiquement les livres scientifiques, nous apportent-ils des connaissances ?

Les livres sont-ils la source de connaissance, de savoir. Ils peuvent nous enseigner des arts, qu’ils soient culturels, culinaires, plastiques et picturaux… des sciences, des techniques, une approche des civilisations.

Les livres scientifiques constituent une partie très importante des essais, parce qu’ils s’intéressent à la fois à la géographie physique et humaine, avec un soucis de l’explication scientifique et théorique pour permettre à l’individu lambda de pouvoir approcher

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