La cour des miracles commentaire

Commentaire

        Le texte que nous allons étudier s'intitule « La Cour des Miracle » issu du roman « Notre-Dame De Paris » écrit par Victor Hugo, l'une des figure proue du romantisme est « Nôtre-Dame de Paris » consitue l'un de ses chef d'oeuvre. Ce roman est paru en 1831 et raconte l'histoire d'Esmeralda, une jeune et belle bohémienne, et de Pierre Gringoire, un jeune poète sans le sou.

Cet extrait raconte l'histoire de Gringoire, égaré, qui découvre la Cour des Miracles à une heure où la population parisienne n'y est pas.

Nous allons voir dans un premier temps, la façon dont Hugo décrit la scène et nous verrons ensuite en quoi le quartier de la Cour des Miracles est mal fréquenté.

        La Cour des miracles est un tout « nouveau monde » pour Gringoire qui la découvre pour la toute première fois « inconnu, inouï » (ligne 23)

La scène décrite par Hugo passe d'abord d’un point de vue omniscient dans le premier paragraphe à un point de vue interne dans les deux derniers paragraphes. Dans le premier paragraphe, le narrateur est omniscient car il y a certaines informations que Gringoire ne peut pas savoir tels que la nationalité des mendiants ainsi que leur religion « espagnols, italiens, allemands, de toutes les religions, juifs, chrétiens, mahométans, idolâtres. » (lignes 7,8) puis dans les deux derniers paragraphes, nous avons la vision de la Cour des miracles à travers les yeux de Gringoire « On entendait » (ligne 12) « semblaient » (ligne 16, ligne 21) « distinguer » (ligne 19).

Mais dans le troisième paragraphe, le description devient subjective, Gringoire donne son avis, contrairement aux deux autres paragraphe qui étaient objectifs « un hideux encadrement de vieilles maisons. ».

        La Cour des Miracles caractérisé dans le texte par des adjectifs qui indiquent des dimensions inhabituelles : « immense » (ligne 8), « vaste place » (ligne 11), « immense place » (ligne 20). Victor Hugo compare même cette place avec une « cité » (lignes 3 et 15), et même "un monde" à la dernière ligne, de plus, c'est un endroit original, unique en son genre « inouï, difforme » (ligne 23)

        Dans le texte, Hugo pose le décor en insistant sur la laideur des lieux « irrégulière et mal pavée » (ligne 11) « hideux encadrement de vieille maison » (ligne 20) « dont les façades vermoulues, ratatinées, rabougries, percées »

        La population décrite par Hugo est très particulière et nombreuse, pour la décrire, il utilise des marques multiplicité, comme le montre beaucoup de groupes nominaux au pluriel « tous les frelons » (ligne 6) , « toutes les religions »(ligne 7), « tous les acteurs » (ligne 9), « des rires » (ligne 10), « des vagissements » (ligne 13), « des voix » (ligne 13), etc.

Mais Hugo, malgré le nombre important d'habitants parle beaucoup de la Cour des Miracles sous une forme collective : « Tout cela » (ligne 12), « cette foule » (ligne 13) , « tout semblait être en commun parmi ce peuple»(ligne 17) etc.. l'auteur fait cela pour montrer que le peuple de la Cour des Miracles est uni et pour donner un effet de masse.

        Dans ce texte, Victor Hugo n'utilise que l'imparfait, « était » (ligne 1) « transfiguraient » (ligne 8) « permettait » (ligne 19) « tremblait » (ligne 14) excepté une fois au tout début du texte « jeta » (ligne 1) qui est au passé simple, l'auteur fait cela pour venir renforcer la description.

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