« La comédie est-t-elle uniquement destinée à faire rire ? »

Dissertation

« La comédie est-t-elle uniquement destinée à faire rire ? »

La comédie est un genre littéraire et théâtral majeur de la Grèce antique, plus récent que la tragédie.

Elle est née à Athènes au cinquième siècle av. J-C.

La rivalité entre les deux genre, comédie et tragédie, va vite éclater lorsque des fêtes vont être dédiées à la comédie (et à Dionysos) pendant un jour alors que pour la tragédie trois jours y sont consacrés.

Aristote sera le premier à représenter cette hirarchie dans sa poétique.La comédie est considérée comme étant moins un genre moins sérieux que la tragédie.

Mais la comédie est-elle uniquement destinée à faire rire ? A-t-elle uniquement le rôle d’amuser et de divertir ou a-t-elle un second rôle caché derrière le rire qui serait plus sérieux ?

Dans un premier temps, nous allons pouvoir voir que la comédie a un rôle principal, celui de faire rire. Mais dans un second temps la comédie fait passer un message à travers ce rire qui peut généralement devenir une leçon de morale pour les specateurs.

Dans un premier temps, on peut donc voir que le comique a un enjeu principal : faire rire, amuser, distraire les spectateurs.

En effet, il y a différents procédés qui nous permettent d’affirmer ceci.

En premier lieu, ce sont tout d’abord les différents comiques de gestes, de mots, de situtation, de caractères, de mœurs et les quiproquos présents dans les comédies. Par exemple, dans les fourberies de Scapin, l’utilisation d’un batôn pour frapper relève du comique de gestes, de la farce grossière, qui faisait généralement sourire les spectateurs peu cultivés.

Les dramaturges parlent des paysans jusqu’aux petit bourgois sans délicatesse, ils nous representent leur société ce qui parfois peut être grotesque et familier.

Le comique de situtation ou encore le quiproquo provoque lui aussi le rire comme par exemple dans l’Ecole des femmes, avec Horace qui ne connaît pas la véritable identité d’Arnolphe et lui confie toute sa vie amoureuse comme le prouve le vers suivant « J’ai d’amour en ces lieux eu certaines aventures, et l’amitié m’oblige à vous en faire part » (Acte 1-scène 4). Le comique de gestes est également très présent comme on peut le constater dans l’acte II, scène 5, quand Agnès et Horace font plusieurs références à la suite : « Et lui d’une troisième aussitôt repartant ». Le comique de mots est utilisé par les dramaturges de comédie pour abuser des bons mots en faisant de la langue française un jeux de mots, de déformations et de grossièreté comme par exemple dans les Femmes savantes de Molière.Ce comique exploite différents sentiments ce qui provoque le rire selon diverses raisons.

Le comique de caractère est lui utilisé pour mettre en scène et en avant les défauts et les vices des personnages. Pour faire rire, les auteurs vont accentuer volontairement ces défauts, tout comme dans le Bourgeois Gentilhomme de Molière où il est obnubilé par son désir de devenir noble ou encore comme dans L’Avare de Molière où Harpagon est soucieux de l’argent.

Le comique de mœurs, lui, va susciter le rire dans le public grâce aux dramaturges qui vont de façon imagée, peindre les vices et les mœurs.Comme par exemple dans le Malade Imaginaire de Moliere, il va dresser un portrait satirique des médecins de son temps. Ils vont montrer les vices de leurs temps pour les ridiculiser et provoquer l’euphorie. Le rire est une réaction salutaire qui permet de mettre à distance ces vices que nous voyons sur la scène.Tout cela nous montre bel et bien que ces œuvres ont pour principal but de divertir.

Mais la comédie va utiliser une autre méthode pour provoquer le rire dans le public, notamment le burlesque qui s’appuie sur un comique de rupture d’opposition. Le rire est là provoqué pas le contraste entre la gravité, l’importance de la situation et le langage. Comme par exemple, pour imitier l’art de discourir Don juan, le valet emploie maladroitement des mots et des références dont il ignore totalement le sens. Ses propos font donc rire les spectateurs.

Mais, il n’y pas seulement le rire des acteurs, mais aussi le rire des spectateurs qui est essentiel pour qu’une pièce comique fonctionne.

La devise de la comédie est de « plaire et de toucher ». En effet une comédie n’est une comédie que lorsque le specateur éprouve du plaisir à regarder la pièce, c’est pourquoi Molière a eu beaucoup de succès, car il l’avait bien compris.

Le théâtre est un lieu qui détourne momentanément les occupations des personnes. Il arrive à cela tout d'abord en suscitant des sentiments de joie chez le spectateur. En effet, dans les comédies ou dans les farces, on peint la folie des hommes, de la société et leurs défauts avec beaucoup d'humour et d'ironie. Le spectateur va voir des pièces de comédie pour en premier lieu se divertir. Le spectateur peut avoir plusieurs sortes de rires lorsqu’il regarde une pièce comme le gros rire, le rire moqueur, vengeur, mécanique, de contenance, de sensualité … Le rire le plus retouvré dans la comédie est le fou rire, qui est un rire incôntrôlable.

Le rire traduit des émotions très diverses (bien être, gêne, plaisanterie et moquerie, débordement de joie ou déséquilibre passager, allégresse ou folie)

Dans un second temps, on peut voir que cette réponse est pourtant à nuancer, car les apects comiques sont, la plupart du temps, au service d’une reflexion plus profonde.

La comédie est un tramplin pour faire véhiculer des idées en utilisant l’ironie ou encore en dénonçant les ridicules des mœurs d’une société ou d’un

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