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La bête humaine - Emile Zola

Commentaire de texte : La bête humaine - Emile Zola. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  872 Mots (4 Pages)  •  2 323 Vues

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- Les paysages urbains, la machine, la Révolution industrielle

- S'inspire de travaux scientifiques réels comme se de Darwin, Cesare Lombroso ou encore du docteur Lucas.

Roman sur le romanesque pendant plusieurs générations, description du milieu, vocabulaire technique ou spécifique, langage parlé ou populaire, métaphores.

II- L’émergence de la bête humaine

On sait que dans ce texte la bête est la mari de Séverine, c'est a dire Roubaud. L’émergence signifie son apparition tout au long du texte de Zola.

A- Champs lexicaux de la bête et métaphore filée

On appelle champs lexicaux l'ensemble des termes (noms, adjectifs, verbes...) qui se rattachent au même domaine (selon le contexte). Ici les champs lexicaux sont ceux d'une bête: «apaiser la bête hurlante au fond de lui (ligne 5); un loup, un être d'une autre espèce (ligne 31); l'animal, soupçonné par elle depuis trois ans, à des grognements sourds, aujourd'hui déchaîné, enragé, prêt à mordre. (ligne 33-34)». Nous avons également le champs lexical de la violence qui renforce l'idée de la bête: «la fureur de Roubaud (ligne1); vent de violence dont il était flagellé (ligne 4); il se tapa les tempes de ses deux points (ligne 8); étranglée (ligne 13); les gros mots, les coups (ligne 24); la nécessité de mort (ligne 45) ; Il faut que je le crève , que je le crève! (ligne 47)»

En conclusion tous ces champs lexicaux nous montre la violence de la bête ainsi que son apparition. Cela montre que son tempérament sanguin de nature est encore plus violent.

La métaphore filée est une figure de style constituée d'une suite de métaphores sur le même thème. La première métaphore en engendre d'autres, construites à partir du même comparant, et développant un champ lexical dans la suite du texte. Bien que distincte, on rapproche la métaphore filée de l’allégorie (représentation indirect d'une chose, personne...). Dans cet extrait la métaphore filée est donc le champs lexical de la bête qui se développe tout au long du texte et qui reste sur le même thème.

B- Délibération de Roubaud, ce qui fait de lui une bête.

Dans cette délibération il y a cinq étapes:

- En premier le questionnement de comment vivre après la tromperie, ligne 10 et 21 «Qu'est ce que je vais faire».

- En second la violence verbale et physique jusqu'à envisager de la tuer. Mais l'affection, le désir et la lâcheté de Roubaud l’empêche de commettre l’irréparable. Voir ligne 12-13, « Sa lâcheté de la laisser vivre exaspérait sa colère, car c'était lâche, c'était parce qu'il tenait encore à sa peu de garce, qu'il ne l'avait pas étranglée».

- Malgré cela il envisage quand même de continuer sa vie avec elle, mais en trouvant une solution, ligne14 «il ne pouvait pourtant pas la garder ainsi»

- Mais il finit par ce dire que cela est impossible et qu'il préfère le meurtre et le suicide. Ligne 17 à 19, «Il ne restait qu’à accepter l’abomination et qu’à remmener

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