La Vie Devant Soi
Rapports de Stage : La Vie Devant Soi. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar catofdarkness • 25 Avril 2015 • 771 Mots (4 Pages) • 1 139 Vues
Pour comprendre l’essentiel p. 66-67
L’originalité de la voix du narrateur
Le narrateur fournit des informations sur lui-même au fil du texte (nom, âge, domicile, situation
familiale). Relevez-les en respectant l’ordre dans lequel elles apparaissent. Dès les premières
lignes, on apprend que le narrateur habite au sixième étage sans ascenseur : cet inconfort permet de
faire apparaître, avant tout autre, le personnage de Madame Rosa, « une femme qui aurait mérité un
ascenseur » (p. 9). Elle a pour attribut son poids excessif, sa mauvaise santé et sa judéité. Elle élève à
Belleville des « enfants de pute », dont le narrateur. Celui-ci s’appelle Mohammed, un prénom musulman.
Mais, comme on l’entend dans la bouche de Monsieur Hamil, on l’appelle Momo « pour faire plus
petit » : une façon de dire que le diminutif raccorde à son enfance celui qui le porte (Momo comme
« môme »). Momo ne semble pas savoir son âge exact. Il est orphelin.
Dès la première ligne de La Vie devant soi, la spontanéité de la communication donne au récit
sa liberté ; le lecteur a l’impression que le narrateur parle et lui parle. Montrez-le en relevant des
caractéristiques de la langue orale (construction de phrase, niveau de langue) et quelques fautes
qui vous paraissent particulièrement comiques ou poétiques. L’écrivain Gary-Ajar ne fait pas écrire
son personnage, il le fait parler (« La première chose que je peux vous dire… »). La spontanéité de la
La Vie
devant soi
Romain Gary (Émile Ajar)
Édition de Domenica Brassel
Classe de Première
☛ Le personnage de roman,
du XVIIe siècle à nos jours
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La Vie devant soi
© Éditions Belin/Éditions Gallimard, 2009.
communication orale donne au récit sa liberté, l’écriture mimant un certain nombre de traits de la
langue parlée :
– usage de démonstratifs en déictiques (« avec tous ces kilos qu’elle portait sur elle », p. 9) ;
– forme emphatique, avec extraction d’un constituant de la phrase ou dislocation syntaxique (« La
première chose que je peux vous dire c’est qu’on habitait au sixième à pied », p. 9 ; « Moi je n’ai pas eu
à me plaindre du racisme, alors je ne vois pas ce que je peux attendre », p. 35) ;
– utilisation du pronom démonstratif « ça » au lieu de «
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