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La Relation Maitre-valet

Commentaires Composés : La Relation Maitre-valet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2014  •  903 Mots (4 Pages)  •  1 868 Vues

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LA RELATION MAITRE VALET

Textes annexes 1 : la relation maître-valet dans l’Antiquité

Texte 1 : PLAUTE, L’Aululaire (La comédie de la marmite) III°s av JC

Euclion est obsédé par sa marmite pleine d’or : ne serait-il pas entouré d’espions ? La vieille esclave Staphyla est soupçonnée.

Euclion : Sors, te dis-je, allons, sors ! Il faudra bien, morbleu, que tu sortes d’ici, espionne, avec tes yeux qui furètent partout.

Staphyla : Mais pourquoi battre une pauvre malheureuse ?

Euclion : Tu l’as dit : pour que tu sois malheureuse, et pour que tu traînes une méchante vieillesse digne de ta méchanceté.

Staphyla : Mais pourquoi me pousser maintenant hors de la maison ?

Euclion : Ai-je des comptes à te rendre, terre à aiguillons ? Allons, éloigne-toi de la porte ; plus loin s’il te plaît. Voyez- moi comme elle avance ! Sais-tu ce qui t’attend ? Morbleu, si je prends en main, tout à l’heure, un bâton ou un aiguillon, je te ferai allonger ce pas de tortue.

Staphyla (à part) : Puissent les dieux me déterminer à me pendre plutôt que de servir chez toi dans pareilles conditions !

Euclion : Mais comme la coquine murmure entre ses dents ! Oui, vaurienne, je t’arracherai les yeux, pour t’empêcher d’épier tout ce que je fais. Allons, écarte-toi encore, encore, encore... Holà ; halte là ! Morbleu, si tu bouges de là seulement d’un travers de doigt ou de la largeur de l’ongle, ou si tu regardes en arrière avant que je t’en aie donné l’ordre, je te fais, tu m’entends, aussitôt mettre en croix, pour t’apprendre à obéir. (à part) Non certes, jamais je n’ai vu pire coquine que cette vieille, et j’ai une peur terrible que, tapie en embuscade, elle ne me joue quelque tour sans que j’y prenne garde. Si elle venait à flairer l’endroit où mon or est caché ! C’est qu’elle a des yeux derrière la tête, la gueuse. Maintenant je vais voir si mon or est bien comme je l’ai caché. Quels tourments et quelles misères il me donne, celui-là ! (il rentre dans la maison)

Texte 2 : TERENCE, Les Adelphes. II°s av JC

Dans les Adelphes, Le vieux Déméa vient d’apprendre que son fils Ctésiphon a avec son neveu enlevé une jeune joueuse de cithare. Il veut s’expliquer avec son frère Mision, mais l’esclave Syrus intercepte Déméa et se moque de lui.

Déméa : Mon frère me fait vraiment honte et dépit.

Syrus : Entre vous, Déméa, et ce n’est pas parce que tu es présent que je le dis, il y a trop, par trop de différences : toi, tu n’es d’un bout à l’autre que sagesse ; lui, un songe creux. Vrai, tu aurais, toi, permis à ton fils d’agir ainsi ?

Déméa : Permis ? A lui ? Penses-tu que je n’aurais pas éventé la chose six longs mois avant qu’il n’eût rien entrepris ? Syrus : C’est à moi qui tu parles de ta vigilance ?

Déméa : Qu’il reste seulement tel qu’il est aujourd’hui, voilà ce que

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