La Raison Contre La Superstition

La raison contre la superstition

Diderot tire parti de cet article sur un sujet insignifiant pour développer une position rationaliste militante caractéristique de l’esprit des Lumières : il faut tout fonder sur la raison.

• La critique de la superstition

Relevé des expressions qui caractérisent dans le premier paragraphe

 les personnes qui font naître une contre-vérité :

« gravité et persuasion », « gens dont la probité et les lumières ne sont pas suspectes », « les premiers génies de leur temps », « un poids d’autorité »

 la contre-vérité en elle-même : « une fable merveilleuse », « nuée de témoignages », « passera pour un être réel ».

Un vocabulaire très positif, voire mélioratif, mais en fait c’est ce qui provoque l’erreur, la fausseté.

• La critique du principe d’autorité. (§1)

Le principe d’autorité consiste à accorder crédit à une personne parce qu’elle est une autorité reconnue dans son domaine (ex : puisque c’est le célèbre Machin qui le dit, ça doit être vrai).

Mais en fait ici, avec Kirscher, Scaliger, etc, le principe d’autorité a abouti à une erreur, à l’invention de l’agne scythe qui n’a jamais existé.

On a une proportion inverse autorité / vérité  et pourtant on trouve les autorités nécessaires pour attester des faussetés.

• Le primat de la raison contre le préjugé (le principe d’autorité par exemple)

 Le vocabulaire de l’argumentation rationnelle.

 L’accumulation des précautions (« il faut »).

 Deux champs lexicaux en opposition : rêverie / vérité.

 La prise de position finale en forme de manifeste : dernier §, court et net, invitant à l’action.

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