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La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France

Analyse sectorielle : La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2016  •  Analyse sectorielle  •  768 Mots (4 Pages)  •  2 755 Vues

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Kalounga                                          

Christy

1èreS3

 

La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France

Blaise Cendrars de son vrai nom Frédérique Sauser est un auteur suisse du XXème siècle faisant partie des poètes surréalistes. Il mène une vie de voyageur et d'aventurier.

En 1913 il publie le recueil "Du monde entier" où il regroupe des poèmes descriptifs de ses voyages.
Le poème «
 La prose du transsibérien et de la petite Jeanne de France » en est tiré.

Ce long poème est construit sous la forme d'un dépliant illustré par une de ses amis le peintre Sonia Delaunay.

Malgré son titre, « La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France » de Blaise Cendrars, est un poème en vers libres, et non pas en prose.

Le poème est inspiré d’une aventure de jeunesse réelle : à 16 ans, Cendrars a fait un grand voyage de Russie en Mandchourie.

Le titre « La Prose du Transsibérien » évoque déjà l'idée d'un voyage puisque le transsibérien était un train traversant une partie de la Sibérie. Nous pouvons aussi observer le champ lexical du voyage grâce aux mots « gares », « s'envolaient », « mer »...
Le rythme est particulier, assez fluide, grâce à la discrétion de la ponctuation.

Les strophes ainsi que les vers irréguliers évoquent le rythme du train.

La part autobiographique de ce poème est très perceptible dans les 23 premiers vers.

Les repères autobiographiques sont nombreux dans le début du poème. En effet l'auteur utilise de nombreuses fois la première personne du sujet« j'étais » (vers 1-4-5), « j'avais » (vers 2-7) ainsi que des déterminants possessifs « mon », « mes » répétés plusieurs fois dans les vers 9,10,13...

Le début du poème est à l'imparfait ce qui fait référence à un souvenir d'une époque lointaine par  l'expression « En ces temps-là ».

Cendrars se qualifie de « fort mauvais poète » et s’autocite à plusieurs reprises en évoquant un de ses premiers écrits plus « Un vieux moine me lisait la légende de Novgorode ». Il y a un aller retour entre le présent d’écriture et le souvenir de l'adolescent qu'il était.

Cendrars témoigne de sa précocité puisqu'à son adolescence il était déjà poète.

 « Et j’étais déjà si mauvais poète

Que je ne savais pas aller jusqu’au bout. »

De nombreuses images poétiques embellissent Blaise Cendrars. On peut voir les comparaisons de son coeur « comme le temple d'Ephèse ou comme la Place Rouge de Moscou »

Ses yeux ressemblent à des phares : « Et mes yeux éclairaient des voies anciennes » (v. 9). Cette image renvoie implicitement au thème du train évoqué dans le titre du poème, Blaise Cendrars personnifiant en quelque sorte la locomotive. L’auteur utilise ensuite une métaphore filée pâtissière, pour décrire le Kremlin avec ces expressions: « immense gâteau tartare », « grandes amandes », « or mielleux ». Enfin, Blaise Cendrars assimile ses mains à des oiseaux, figure du poète:

« Et mes mains s’envolaient aussi avec des bruissements d’albatros » (v. 20)

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