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La Princesse De Cleve

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Par   •  10 Janvier 2013  •  3 294 Mots (14 Pages)  •  1 097 Vues

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Envoyé par Sabrina.

FICHE N°1 : L’ANONYMAT

Dès l’écriture des portraits MDLF garde l’anonymat. Cela pourrait s’expliquer par le fait qu’elle ne cache pas les défauts des personnes concernés, mais c’est un argument fort mince. Certes l’anonymat est habituel à l’époque du Baroque, et va jusqu’au travestissement, mais ce masque sans visage et sans nom garde d’autant plus son mystère que MDLF persistera à le garder même pour ses romans.

A l’époque de MDLF être auteur va à l’encontre de l’honnêteté, d’autant plus sil s’agit d’une femme. Père Rapin, 1677

« Dans un siècle aussi éclairé et aussi critique que le nôtre, on s’humilie dès que l’on se déclare auteur. En effet, la rigueur est si grande, qu’il n’y a point de mérite, quelque établit qu’il soit, qui s’en sauve »

MDLF ne reconnaîtra jms son chef d’œuvre, La Princesse de Clèves.

Aux effets de l’anonymat s’ajoute d’autres pratiques de la littérature galante qui admet le jeu et la fragmentation de l’écriture. De plus le roman intéressait plus les femmes, les nobles y voyaient un genre agréable et non pas à travailler. Mlle de Scudéry, Préface de Mathilde 1667 présente le jeu du roman ; Mais MDLF assortit à ce jeu mondain des exigences rigoureuses qui donne du sérieux au travail collectif.

( Correction de Ménage pour sa 1ere Fiction ; aide de Huet et Segrais pour Zaïde).

Fiche N° 2 : LA GALANTERIE

Ecriture set une relation entre des personnes ; Alain Viala : elle implique une attention au lecteur, puisque l’adhésion du lecteur dépend de la convenance et de l’agrément. La Galanterie concilie la culture sérieuse et l’enjouement que suppose le verbe «galer ».

1° Evolution du sens :

Elle va de pair avec l’honnêteté, notion défini par Nicolas Faret L’Honnête Homme ou l’art de plaire à la cour 1630 qui évolue jusqu’au écrits du Chevalier de Méré Conversation 1669 De la vraie Honnêteté De l’Eloquence (posthumes). Elle fut d’abord l’apanage du courtisan, et devient ensuite l’attitude de l’homme du monde quand elle met la bienséance au premier plan de ses exigences. Elle préconisait alors une pensée juste la discrétion, la distance, la mesure ainsi qu’un style simple et modéré. L’agrément tenait beaucoup à ce «je ne sais quoi » dont le père Bouhours a fait le sujet d’un chapitre de Entretiens d’Ariste et Eugène, ce charme indéfinissable «qui relève tous les hommes de bonnes qualités et qui ne vient que du cœur et de l’esprit ».

2° Le public visé :

La galanterie s’adresse à un public féminin comme celui des dames de Nouvelles françaises de Segrais, dans un cadre qui se réfère à L’Heptaméron.

Huet accorde aux femmes le mérite d’avoir favorisé les qualités du roman français.

« Je crois que nous devons cet avantage à la politesse de notre galanterie, qui vient, à mon avis, de la grande liberté dans laquelle les hommes vivent avec les femmes ».

Ce qui distingue des autres : l’art d’assiéger les dames.

« Les dames ont été les premières prises à cet appât. Elles ont fait toute leur étude des romans, et ont tellement méprisé celle de l’ancienne fable, qu’elles n’ont plus entendu des ouvrages qui tiraient de là autrefois leur grand ornement ».

3° Les questions galantes :

Dans PdC moins ;

_ Faut-il laisser aller sa maîtresse au bal ; évoqué dans Clélie

_ Comparaison de la douleur d’être trompé et de la mort de l’être cher.

FICHE N° 3 : LES MAXIMES

Narrateur : « Les paroles les plus obscures d’un homme qui plaît donnent plus d’agitation que des déclarations ouvertes d’un homme qui ne plaît pas ».

Cept MDLF évite de donner aux Maximes l’autonomie d’une phrase, elle en fait des armes de séduction, elle joue la superposition des voix, pour varier les effets et remettre en question les idées reçues.

Sc de la rencontre ; point de vue Clèves et narrateur se superposent ; « il s’aperçut que ses regards l’embarrassaient, contre l’ordinaire des jeunes personnes qui voient toujours avec plaisir l’effet de leur beauté ».

De plus le duc de Nemours tire un argument d’une loi générale pour faire sa cour à la princesse qu’il ne désigne pas directement.

« Il y a des personnes à qui on n’ose donner d’autres marques de la passion qu’on a pour elle que par les choses qui ne les regardent point, et, n’osant leur faire paraître qu’on les aime, on voudrait du moins qu’elles vissent que l’on ne veut être aimé de personne. »

Les Maximes deviennent même un ressort de l’intrigue quand après l’aveu, m de Nemours «tomba dans une imprudence assez ordinaire, qui est de parler en termes généraux de ses sentiments particuliers ».

FICHES N° 4 : LES PORTRAITS

1° Par rapport à l’époque :

Mode à laquelle MDLF s’est déjà sacrifiée.

La société du temps de La Fronde aime lire ces portraits pour en chercher les clefs, et lire ces descriptions hérocisés comme des anaphores.

2° Traitement MDLF :

Donne un grand rôle et les regroupe en galeries, comme l’usage en était répandu dans les Mémoires.

= emprunt d’une double perspective esthétique et morale ; leur donne une fonction explicative.

L’ens des portraits tient lieu d’une scène d’exposition ; présence du souverain = prudence et réserve. La cour de Valois dénote l’admiration qui se mêle à la nostalgie d’un temps encore féodal.

3° Les réactions :

Valincour ironise : « mais en lisant cette longue description de la cour, qui est au commencement, je crus que j’allais lire l’Histoire de France, et j’oubliais la Princesse de Clèves,

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