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La Poesie Et La Mort Dans La Littérature

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Par   •  5 Juin 2012  •  15 777 Mots (64 Pages)  •  2 089 Vues

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Séquence 5 : la poésie et la Mort

La philosophie du carpe diem

« Dum loquitur , fugerit invida Aetas ;carpe Diem ; quam minimum credula postero » ( Horace Ode 11 Livre 1er => pendant que nous parlons le temp sjaloux a fuit cueille le jour sans te fier le moins du monde au lendemain ). Cette philosophie sera reprise par les Epicurien a la renaissance qui renoncent a s’interroger sur l’avenir , a se contenter de peu en vivant à fond l’instant présent en gardant a l’esprit que leur mort sera inéluctable car la mortest au bout de tout chemin puisque la vie est brève . c’est une forme de la peur de la fuite du temps qui les incitent a profiter de chaque instant . L’analogie a la rose et la confusion qui s’en ensuivit par rapport a la traduction laitine es due a lavrievete de la rose qui quoique belle se flétrit extremement rapidement .

Ronsard et la pleiade

Présentation de l’auteur :

Fils d’une famille noble du Vendômois, Pierre de Ronsard (1524-1585) devient dès l’âge de 12 ans, page du fils de François 1er. Il travaille donc à la cour avant de reprendre ses études au Collège de Coqueret, où il suit, aux côtés de Du Bellay et Baïf, l’enseignement de l’helléniste et humaniste Dorat. Il est alors surtout attiré par les poètes grecs et considère comme eux la poésie comme un sacerdoce. Il participera à la création du groupe poétique de la Brigade qui deviendra la Pléiade. Il fut aussi poète de cour (poète officiel).

B- la pléiade

Ce mouvement littéraire est d’abord nommé la « Brigade ». Le souci majeur de la Brigade, élevée sous l'égide de l'helléniste Jean Dorat, est de faire reculer le « Monstre Ignorance » par la diffusion de la culture antique. Le nom de « Pléiade » est emprunté à sept autres poètes d’Alexandrie qui avaient choisi, au iiie siècle, le nom de cet amas astronomique pour se distinguer (Pléiade poétique (IIIe siècle av. J.-C.)). À la Renaissance, sept poètes se regroupèrent sous le même nom. Outre le "meneur" Pierre de Ronsard, la Pléiade regroupe alors : Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle. À la mort de Jacques Peletier du Mans, Jean Dorat le remplacera au sein de la Pléiade, et d'autres poètes comme Guillaume des Autels et Nicolas Denisot y seront aussi parfois comptés. Ce n'est qu'en 1553 que Ronsard choisit le mot « Pléiade » pour désigner ce groupe. Cette appellation sera adoptée par la postérité.

On considère souvent la Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 par Joachim Du Bellay, comme le manifeste des idées de la Pléiade. Son contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue et la littérature française par des emprunts, la fabrication de néologismes, le rappel de mots disparus, et plus globalement enrichir la culture française par la redécouverte de la culture antique, de ses arts et de son savoir.

Les membres de la Pléiade entrent ainsi dans une logique de rupture avec leurs prédécesseurs, décidés à rompre avec la poésie médiévale, et cherchent à exercer leur art en français (« la poésie doit parler la langue du poète »). Ils constatent cependant que la langue française est souvent pauvre, imprécise et peu adaptée à l’expression poétique et décident de l’enrichir par la création de néologismes issus du latin, du grec et des langues régionales. Ils défendent en même temps l’imitation des genres et des auteurs gréco-latins dans le but de s’en inspirer pour pouvoir les dépasser, et vont pour ce faire jusqu'à singer leurs rituels, notamment à l'occasion de la cérémonie qu'ils appelèrent la Pompe du bouc en 1553. Ils imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature. La Pléiade participe ainsi au développement ainsi qu'à la standardisation du français et joue un grand rôle dans l’œuvre d'« illustration de la langue française », dans la renaissance littéraire.

« Quand vous serez bien vieille » de Pierre de Ronsard

A – Lecture analytique :

Introduction : Amorce : Si la poésie lyrique peut permettre l’expression du sentiment amoureux ou la description de la passion, elle peut aussi être le lieu d’un discours de la séduction. Présentation et situation du texte : Ainsi, Pierre de Ronsard, poète de la Pléiade, s’efforce-t-il dans le sonnet XLIII du recueil Sonnets pour Hélène, publié en 1578, de persuader sa Belle, Hélène de Surgères, de répondre à ses avances et de lui offrir ses grâces. Il renouvelle pour ce faire le topos du carpe diem horatien. (Lecture)

Problématique : Il s’agira de comprendre comment ce sonnet conjugue discours de séduction et de persuasion et éloge du poète et de la poésie.

Plan :

I – Un discours de séduction II – une stratégie au service de la persuasion : la prolepse III – L’éloge du poète et de la poésie

I – Un discours de la séduction :

La situation d’énonciation particulière nous autorise à parler de discours.

1 – une situation de dialogue :

- présence des marques de la 1ère personne : v3 « mes vers »/ v12 « mon amour » v9 « je serai » v10 je prendrai mon repos, v13 si m’en croyez. - Mais aussi de la 2nde personne, dès le 2nd mot du poème : « VOUS » : v1 Quand vous serez bien vieille / v 8 votre nom, v 12 votre fier dédain Le lecteur assiste donc à une sorte de conversation amoureuse, un discours galant du poète à sa belle, Hélène de Surgères, qui reste manifestement indifférente à ses avances et à ses sentiments. Il s’agit souvent d’une convention poétique.

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