La Peste. La lutte contre l'épidémie de peste au cours de la renaissance

Lors d'une recrudescence de l'épidémie à la fin juin, les autorités religieuses décident d'organiser une semaine de prière collective pour lutter contre le fléau. Celle-ci se conclut par le prêche du père Paneloux.

Ce dernier s’est servi de la peste pour essayer de convertir les Oranais ou de renforcer leur foi en son dieu. pour lui la peste n’est que le reflet d’une justice divine qui s’abat sur les Hommes afin de les éclairer et de les ramener à la raison, contrairement à La position de Camus qui implicitement à l'opposé du sermon religieux de Paneloux. Et qui révèle selon lui, l'absurdité de la vie humaine, et pas le manque de piété pour lui la religion ne saurait d’être d'aucun secours

Dès le commencement du discours, on remarque une certaine brutalité et violence d’entrée en matière de la part de Paneloux : « mes frères, vous êtes dans le malheur, mes frères, vous l’avez mérité ». VII- Il utilise la deuxième personne du pluriel « VOUS , s’excluant par là-même de l’ensemble des citoyens. VIII- Cette violence est accentuée par les termes « martelée » « attaqua » qui annoncent la prise de parole de Paneloux.

D’emblée l’énoncé d’une idée choquante : si la peste sévit, c’est que les Oranais la méritent ! XI- la peste frappe les ennemis de Dieu, elle sépare les bons des méchants , XII- Pharaon s’oppose aux desseins éternels et la peste le fait alors tomber à genoux. XIII- Le but du prêche est de faire revenir les hommes dans la vérité et l’espoir . Les exemples sont donc empruntés à la Bible et à l’histoire .

la forme du prêche est très particulière, puisqu'elle vise à émouvoir et apeurer l'assemblée des fidèles pour ranimer leur foi.

le père Paneloux s’y appuie dans sur d’autres procédés de persuasion S’adressant directement aux concitoyens -en usant des injonctions multiples comme dans l’exemple : « Méditez cela et tombez à genoux » aussi la dévalorisation du destinataire: « vous l’avez mérité» « les orgueilleux, les aveugles » donnent une force persuasive au prêche

On notera, aussi, le mélange du récit et les formes de discours*direct : « Mes frères, vous êtes dans le malheur, mes frères, vous l'avez mérité »,qui rend le texte plus vivant, et apporte de la vivacité, et force aux paroles du prêtre comparés Fragments de récit : ils agissent comme des pauses dans le flot du discours par contraste, Ils en font ressortir la violence) en même temps qu'ils donnent des indications sur l'attitude du prêtre, et sur les réactions des fidèles, citons la phrase :«un remous parcourut l'assistance jusqu'au parvis. », le mélange des discours et du récit introduit un jeu subtil autour de la parole dans le texte : deux voix sont présentes et semblent d'ailleurs se superposer à la fin du passage : la voix du narrateur-personnage Rieux (dans les passages de récit + lorsqu'il endosse la parole du prêtre dans le discours indirect) et la voix de Paneloux (dans les passages au discours direct) : il est intéressant de noter que la voix du narrateur agit comme si elle tentait peu à peu de « chasser » la voix de Paneloux, comme si le discours de Paneloux perdait de sa force et de sa vigueur pour finir par disparaître

Lors d'une recrudescence de l'épidémie à la fin juin, les autorités religieuses décident d'organiser une semaine de prière collective pour lutter contre le fléau. Celle-ci se conclut par le prêche du père Paneloux. Il s'agira d'analyser les différentes interprétations religieuses de la peste proposées par le prêtre (la peste comme châtiment divin – la peste comme symbole de le condition humaine marquée par le péché originel – la peste comme épreuve entrant dans les desseins de la Providence) et les indices de la distanciation de l'auteur pour qui la religion ne saurait être d'aucun secours. La position de Camus, non formulée directement, se devine en creux, à l'opposé du sermon religieux de Paneloux. La peste est pour les deux hommes un révélateur : mais ce qu'elle révèle selon l'auteur, c'est l'absurdité de la vie humaine, et non pas un prétendu manque de piété ou une faute originelle.

Suite à la recrudescence de l’épidémie les autorités ecclésiastiques ont décidé de lutter contre la peste par leurs propres moyens en organisant une prière collective. (Lors d'une recrudescence de l'épidémie à la fin juin, les autorités religieuses décident d'organiser une semaine de prière collective pour lutter contre le fléau. Celle-ci se conclut par le prêche du père)

II- *la peste n’est que le reflet d’une justice divine qui s’abat sur les Hommes afin de les éclairer et de les ramener à la raison. III- C’est d’ailleurs cette thèse que défend le père Paneloux dans son prêche à l’intention de ses concitoyens. En effet, dans ce passage, situé dans la 2ème partie du roman alors que le fléau vient d’être déclaré et que les autorités ecclésiastiques ont organisé une semaine de prière collective, le père Paneloux tente à travers son prêche d’éveiller la foi des Oranais. IV- V- Dans ce texte, le romancier fait le choix d’un prêche habilement composé, celui-ci se compose de plusieurs parties dont le début et la fin sont les plus distincts. A) L’exorde est la première partie du discours qui permet à l’orateur de capter l’attention de l’auditoire, ainsi que sa bien vaillance. • Dans cet extrait, la description de l’exorde commence dès la le

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