La Naissance De La Presse En France

Chapitre 1 : Naissance et essor de la Presse : nécessité de contrôle et désir W de liberté.

Renaudot : né en 1586 à Loudon et mort en 1653.

Diplômé de médecine à la fac de Montpellier, il revient à Loudon avec une idée de politique sociale : faire bénéficier la médecine aux plus pauvres. Il est ami avec un évêque de la région qui deviendra le Cardinal de Richelieu. Ce dernier appelle Renaudot pour la politique sociale (ministre des affaires sociales) alors que l’on est en plein dans la politique du Grand Enfermement (on mettait à l’écart les malades, les fous etc.sans les soigner) Renaudot veut tout changer et créer un dispensaire où l’on soigne gratuitement.

Il crée également un « Bureau d’adresse » pour les chômeurs, c’est un annuaire qui permet de les mettre en relation avec des employeurs. (Mais cela est vite réservé uniquement à ceux qui savent lire). Puis il mettra dans son journal des annonces d’offres/demandes de travail. On lui reproche cependant une médecine illégale.

En 1631, il crée La Gazette, un hebdomadaire de 4, puis 8 puis 32 pages. Il parle des nouvelles de France et de l’étranger (réseau d’indics), c’est le premier journal au monde. Ce qui fait son succès est aussi ses recueils, publiés en fin d’année.

Dès la création de ce journal, Richelieu met la main dessus (collaboration), on a donc d’une part une censure mais il reste de bonnes informations.

On retrouve les trois constantes :

- Besoins, attentes d’informations.

- Média qui est capté par le pouvoir.

- Qui dit contrôle du pouvoir dit contre-pouvoir.

Il existe 2 types de censure :

A) Avant la parution (a priori)

Il y a 3 méthodes :

- Méthode d’autorisation pour publier un journal, il y a des enquêtes.

- Taxe financière, après autorisation, (concerne uniquement les journaux politiques) pour limiter l’électorat.

- Les censeurs (inventés par Louis XIV) qui sont affiliés à tel ou tel journal,l’État est ainsi derrière les journaux. Ils étaient payés par le journal auquel ils étaient affiliés.

B) Après la parution (a posteriori)

La loi contre les journaux clandestins, un système d’amendes, de saisis, prison, exécutions etc.

On verrouille et contrôle légalement mais le pouvoir n’est pas toujours en capacité de mettre en application ces mesures.

Les philosophes sont très critiques envers la presse :

Voltaire : »Brigandage intolérable », c’est à dire qu’il y des journalistes non spécialistes qui vont piller les auteurs.

Rousseau : « flatte la vanité des femmes ».

Montesquieu : « la paresse se sent flattée en lisant les

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