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La Mort De L'oie - Un Roi Sans Divertissement

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Par   •  8 Décembre 2013  •  550 Mots (3 Pages)  •  3 126 Vues

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Plan détaillé du texte 3 :

« La mort de l’oie »

I. L’incompréhension

A) Le récit d’Anselmie : une vision obtuse

Le récit d’Anselmie n’est pas clair, les villageois lui demandent des explications à cause de son expression oral simple et familier, elle fait des phrases simples et des expressions vide de sens : « J’y ai donné l’oie. », « Eh bien » et « L’est plumé ». A cause de son récit, Anselmie va semer la confusion dans les esprits des villageois les empêchant de comprendre le mystère de Langlois.

B) Anselmie, une femme non pensante…

A travers sa narration, Anselmie nous montre son incapacité à penser. La requête de Langlois ne la fait pas réagir, penser que Langlois à un problème. « Planté. Il regardait à ses pieds le sang de l’oie. » Lorsque Langlois lui rend l’oie, Anselmie est dans un esprit marchand, elle plume l’oie. « Tiens, la voilà. Et va-t’en. […] Il veut sans doute que tu la plumes. » Elle agit sans penser, vide de réflexion et de questionnement sur la scène.

C) … mais aussi aveugle

Dans cette scène, Anselmie est aveugle au problème de Langlois, elle l’ignore. Lorsque Langlois lui rend l’oie pleine de sang, elle n’est pas dégoûtée, Anselmie montre un manque de sentiment. « Il n’est pas sourd, il t’a entendue. » ce n’est pas Langlois qui est sourd, mais bien Anselmie qui est aveugle au problème de Langlois.

II. La transformation de Langlois

A) Un personnage déshumanisé

Tout au long du récit, Langlois un roi comme le hêtre, mais lors de la mort de l’oie, on peut observer qu’il ne cherche plus que du sang. « Il l’a regardée saigner dans la neige. » Le seul divertissement que Langlois arrive à trouver est la vision du sang, c’est le drame du justicier qui porte en lui-même les turpitudes qu'il punit chez les autres.

B) Un élément du décor

Langlois pouvait se comparer au hêtre, mouvant, mais cette scène va le comparé au frêne, immobile, une partie du paysage, du décor. « Planté. » Anselmie fait référence à Langlois et lui attribue des caractéristiques d’arbre. « N’a pas bougé », montre l’immobilité, Langlois refuse de rentré dans des temps d’actions, il n’agit plus, il reste dans l’indéfinis de l’imparfait.

C) Langlois supérieur à Anselmie

On peut remarquer cette supériorité notamment dans l’expression de Langlois : « Donne. » et « Et va-t’en ». Giono emploie l’impératif pour montrer la supériorité de Langlois. Malgré ses changements, Langlois restera toujours la figure forte et importante.

III. L’excipit, une tragédie

A) L’incompréhension d’Anselmie

L’incompréhension de la part d’Anselmie envers le problème de Langlois est tragique, l’ignorance de cette femme à laisser Langlois mourir alors que si Anselmie avait remarqué son problème, elle aurait pu l’aider, mais elle l’ignore. « Et je suis rentré avec l’oie. »,

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