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La Lecture D'un Texte Théatral Suffit T'elle

Mémoire : La Lecture D'un Texte Théatral Suffit T'elle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2014  •  980 Mots (4 Pages)  •  1 220 Vues

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I. Le plaisir de la lecture

1. Le texte fournit l’essentiel

Le texte (répliques et certaines didascalies internes) permet de comprendre et de saisir la dynamique de la pièce (l’intrigue et ses rebondissements) et d’imaginer les personnages (leur caractère et leur physique). [Exemples personnels.]

Les didascalies externes permettent de s’imaginer les décors, les mouvements et les gestes des personnages, leurs mimiques et les intonations. [Exemple personnel.]

2. Un espace de liberté laissé au lecteur

Le lecteur peut fragmenter sa lecture : pas de contraintes de temps ou même de lieu ; il peut revenir en arrière ou relire un passage qu’il n’a pas saisi. [Exemple personnel.]

Il se représente les personnages librement, selon son interprétation personnelle.Il comprend la pièce « à sa façon ». [Exemple personnel.]

3. Une participation active demandée au lecteur

Le lecteur peut se mettre dans la peau du comédien ou du metteur en scène. Il fait l’effort d’imaginer lui-même la mise en scène et de lui donner un sens. [Exemple personnel.]

La pièce peut prendre plusieurs sens : le lecteur peut la « comprendre » de diverses façons ; la pièce offre une pluralité de significations.

[Transition] La lecture laisse la pièce dans un devenir multiple, alors que la représentation fige la pièce et peut décevoir les attentes du lecteur. Mais le texte théâtral suffit-il ?

II. La représentation comme interprétation

Le spectacle ne se borne pas à « représenter » le texte : la mise en scène est une interprétation et elle permet de mieux comprendre un texte, peut-être même de lui donner une nouvelle dimension.

1. Mieux comprendre

La représentation peut faire découvrir des aspects que l’on n’avait pas saisis à la lecture : les décors permettent d’imaginer l’époque, des gestes et des objets symboliques peuvent aider à mieux comprendre un personnage. [Exemple personnel + question 1 : le rôle des objets.]

La représentation estindispensable surtout quand le texte théâtral est réduit au minimum (didascalies plus nombreuses que les répliques chez Beckett, par exemple dans Fin de partie).

2. Comprendre différemment

Les choix du metteur en scène peuvent donner lieu à des adaptations inattendues ouvrant de nouvelles perspectives pour la pièce.

Le metteur en scène peut ainsi changer des paramètres du texte : l’âge (un Sganarelle très jeune dans Dom Juan de Molière) ou le sexe d’un personnage (ainsi, Daniel Mesguich, dans sa première mise en scène de Dom Juan fait du valet une servante).

Certains metteurs en scène transposent l’action dans un autre cadre (Les Fourberies de Scapin dans un espace de cirque, à la Comédie-Française en 1990) ou à une autre époque : Ariane Mnouchkine fit en 1995 de Tartuffe un intégriste musulman.

D’autres jouent sur le registre de la pièce, qui change alors de sens en fonction de sa mise en scène. Dom Juan, par exemple, a pu être interprété comme une comédie (Daniel Mesguich) ou une tragédie (Marcel Bluwal). Le personnage d’Argan (Le Malade imaginaire) peut faire rire ou susciter la pitié (est-il un malade imaginaire ou un vrai malade ?).

3. Comparer des mises en scène

Chaque mise en scène est différente.

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