La Folie Dans Le Jeu De La Feuillée Et La Farce Du Maitre Pathelin

Introduction.

Le théâtre a joué un rôle très important au paravent, surtout pendant le Moyen Age. Dans une

époque ou la maladie et la mort étaient présentes en tout lieu et à tout instant, où le travail rythme

la vie de chacun et la société était fortement hiérarchisée et codée beaucoup de pièces

théâtrales, surtout du genre de la farce ou de la sotie ont centralisées ou ont accordé une place

primordiale à la folie. Dans le théâtre médiéval le fou, incarnation de la liberté dans une société

plein des restrictions, est le protagoniste dans plusieurs pièces comme Le Chevalier Au Lion, Le

Chevalier de la Charrette, Le jeu de la Feuillée et La farce du Maitre Pathelin.

Par la suite on va analyser les deux dernières pièces théâtrales, c'est-à-dire Le jeu de la Feuillée

et La farce du maitre Pathelin. D’abord on va parler de la folie au Moyen Age en général. Ensuite

on va présenter un résumé de ces pièces, et on va analyser le rôle de la folie dans ses œuvres.

Plus précisément on va décomposer les différents types des fous, les références sur la folie, et

examiner la contribution de la folie au comique et à la théâtralité des pièces.

La folie au moyen âge

Au Moyen âge, la folie a été partie intégrale de l'expérience de chacun en tant que catégorie du sacré.

L'Eglise y voit le signe d'une possession démoniaque. À cause de ca, la folie a été objet d’une

observation attentive qui amena à distinguer plusieurs types : les fous furieux qu’ils enfermaient, les

possèdes qu’ils exorcisaient, et les mélancoliques qui victimes d’humeurs mauvaises, relevaient autant

du prêtre que du médecin. Les fous bénéficiaient d’attention particulaire, d’observation et de dons. Mais

tout aussi les citoyens les battaient, jetaient sur eux par moquerie toutes sortes d’objets, de la boue,

des excréments ; ils les chassaient, ils les confiaient aux marins et aux marchands pour en débarrasser

les villes et les envoyer aux lieux de pèlerinage ; ils les soumettaient aux exils de type rituel et on les

fermait aux portes de villes.

Résumé du jeu de la feuille

Le jeu de la Feuillée est le premier jeu théâtral à mettre en scène le fou, qui deviendra au XVe le

personnage central des sotties et un personnage important des Mystères. C’est une pièce de théâtre

arrageoise qui est écrit au XIIIe siècle par Adam de la Halle. Elle apparaît comme une revue de la

bourgeoisie arrageoise, une satire qui crible les personnages présents sur scène, mais également

d’autres qui sont seulement évoqués. Dans tous les cas c’est une représentation des personnages qui

étaient réellement existés dans la société d’Arras. La pièce s’ouvre sur la décision d’Adam de partir à

Paris pour reprendre ses études, puis interviennent le moine, le dervé et autres personnages

secondaires, qui laissent ensuite la place à la merveille de féérie et à la roue de Fortune. Enfin les

personnages se retrouvent à la taverne, le lieu de la folie, et jouent un mauvais tour au moine.

Résumé de la farce du maitre Pathelin

La Farce de Maître Pathelin est une pièce théâtrale, du genre de la farce, composée à la fin du Moyen

Âge, souvent considérée par ailleurs comme anonyme. Comme la plupart de farces il fait l’écho des

problèmes économiques qui touchent même les paysans que les petits bourgeois des villes. Maître

Pathelin, est un avocat qui décide de refaire sa garde robe sans payer d’argent. C’est pour cella qu’il

dupe et vole le drapier, Guillaume ; Pathelin emporte une pièce de tissu et invite le drapier à venir

manger et se faire payer chez lui. Guillaume vient chez lui et Pathelin avec sa femme jouent la

comédie du mourant et de la femme en pleurs, et Guillaume part sans être payé. Le berger Thibaud

l'Agnelet vient trouver Pathelin pour lui demander de lui défendre dans un procès contre son maître,

pour avoir égorgé ses moutons. Pathelin propose un truc à Thibaud  qu'il se fasse passer pour fou,

devant le Tribunal, et réponde à toutes les questions en faisant « bee ! » comme un mouton. Quand

Pathelin gagne, il ne pourra pas à se faire payer, car l'Agnelet, plus sage que lui, répondra en bêlant.

La folie dans les deux œuvres

Avant de commencer l’analyse on doit distinguer les différents types de folie qui gouvernent les deux

textes. En ce qui concerne la farce du maitre Pathelin il s’agit d’une folie « déguisée », d’une tromperie,

c'est-à-dire que les protagonistes ne sont pas simples à l’esprit, mais ils prétendent les fous pour

profiter de quelques situations. Contrairement le jeu de la Feuillée est une pièce théâtrale plein de fous

mentaux, dont leur point commun est la rêverie.

Les Références sur la folie

La

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