La Fin Du Monde
Commentaires Composés : La Fin Du Monde. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Ttunechi • 16 Avril 2013 • 508 Mots (3 Pages) • 886 Vues
D35 arriva vers la réserve des hommes. Il savait que, pour ne pas les effrayer, il devait se faire passer lui-même pour un
humain cherchant refuge auprès des siens pour échapper à la solitude. Depuis la grande catastrophe, la race humaine
s’éteignait petit à petit et quelques individus hagards erraient pour tenter de retrouver des congénères parce qu’ils
avaient envie de parler avec eux des temps anciens. Bien sûr les néo–humains n’étaient pas tous mauvais mais il était
difficile de discuter avec eux ; les échanges étaient réduits à leur plus simple expression. Ils portaient uniquement sur le
champ des sensations, le froid, la faim, la soif… D35 vit arriver un vieil homme au visage ridé qui lui demanda ce qu’il
voulait. D35 répondit qu’il souhaitait seulement l’hospitalité pour quelques jours.
« - Entrez dans ma maison, dit le vieil homme, vous me tiendrez compagnie ; j’ai perdu mon épouse, il y a quelques
mois et je suis bien triste !
- Vous aviez une épouse ? Mais qu’est-ce que c’est ? »
Le vieil homme le regarda avec étonnement. Il commençait à comprendre que l’être qu’il avait en face de lui n’était pas
vraiment un homme ; d’ailleurs, sa haute taille, son teint éclatant lui avaient paru suspects mais il était fatigué et il ne
risquait plus rien ; sa curiosité était plus forte que la crainte de l’inconnu.
« -Vous n’avez pas d’épouse dans votre monde ? Vous n’avez pas d’enfant ? Vous ne connaissez pas l’amour ?
- Non, nous vivons seuls, nous n’avons ni désir ni passion ; quand nous disparaissons, parce que notre anéantissement
intégral est prévu au bout d’un certain nombre d’années au moment de notre création, un clone est créé en laboratoire. Il
y restera quelques années jusqu’à ce que sa programmation soit achevée. Il y a ainsi toujours le même nombre de néohumains
sur terre et ils se ressemblent de génération en génération.
-Et vous n’avez jamais eu d’ami ? reprit le vieil homme.
- J’ai eu un chien. Je crois que je l’aimais ; sa présence me réconfortait et j’ai souffert quand il a disparu.
Le vieil homme se détendit. Contrairement à ce qu’on lui avait dit, les néo-humains étaient peut-être capables
d’éprouver des sentiments.
« Venez, nous allons sortir », dit le vieil homme. Que voyez-vous ?
- Je vois un astre rouge et une sorte de halo qui éclaire le paysage.
- Moi, je vois un magnifique coucher de soleil qui me redonne goût à la vie ; je me dis que la nature est tellement belle
qu’elle
...