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La Côte d'Ivoire

Dissertation : La Côte d'Ivoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2012  •  1 506 Mots (7 Pages)  •  2 217 Vues

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Le milieu naturel

Relief

La majeure partie du relief de la Côte d'Ivoire est constituée de plateaux au nord et de plaines au sud. Seule la région de Man présente un relief montagneux, bien que les sommets n'y dépassent pas 1 300 mètres d'altitude, à l'exception du mont Nimba, situé à la frontière de la Guinée. La côte basse de la frontière ghanéenne à Fresco est bordée d'un cordon littoral qui piège des lagunes en partie navigables (lagunes Aby, Ébrié, de Fresco) ; de Fresco à la frontière libérienne, la côte est rocheuse.

Hydrographie

À côté de petits fleuves côtiers, quatre grands fleuves (aux régimes irréguliers et coupés de rapides) traversent le pays du nord au sud (Cavally, Sassandra, Bandama et Comoé).

Climat

Le climat se caractérise par une faible amplitude des températures, par une hygrométrie élevée et par une pluviométrie décroissant du sud au nord.

Dans le sud de la Côte d'Ivoire règne un climat de type équatorial à deux saisons de pluies d'inégale durée, la grande saison sèche couvrant les mois de décembre à mars ; la pluviométrie est comprise entre 1 000 et 2 000 mm. C'est le domaine de la forêt dense, mais les riches cultures industrielles s'y substituent progressivement.

Au centre, les précipitations sont moins importantes et les types de saisons plus contrastés. Dans le nord, la division de l'année en deux saisons est effective, et la saison sèche est sévère ; l'harmattan accuse les écarts thermiques et hygrométriques, les savanes et la forêt claire occupent les régions centrales et septentrionales ; aux cultures vivrières traditionnelles (igname, mil), le paysan adjoint maintenant des cultures spéculatives (coton, riz, tabac, légumes et canne à sucre).

La population

Yamoussoukro

Si la population continue de croître assez rapidement, ce rythme n'est en rien comparable à ce qu'il était dans les années 1960, où il atteignait presque 5 %. Ce ralentissement s'explique à la fois par la baisse de la natalité (passée de 50 ‰ à 37 ‰ entre le début et la fin des années 1990) et par un tarissement de l'immigration. L'accroissement naturel en Côte d'Ivoire se double, en effet, d'un solde migratoire positif, en provenance des pays limitrophes tels que le Burkina. Cet apport a été considérable dans les années qui ont suivi l'indépendance mais il s'est sensiblement réduit avec la crise économique. La fécondité, de son côté, a nettement baissé : la Côte d'Ivoire possède l'un des indices de fécondité les plus bas d'Afrique occidentale. La population est très jeune.

La Côte d'Ivoire compte quatre grands groupes de population : le groupe mandé au nord-ouest, le groupe kru au sud-ouest, le groupe voltaïque au nord-est et le groupe akan au sud-est.

La densité moyenne est de 47 hab./km2, mais la répartition est loin d'être homogène. La population se concentre dans le Centre et, surtout, dans le Sud-Est, dominé par Abidjan, plus grande ville et principal débouché maritime du pays. Le Nord est, en comparaison, beaucoup moins peuplé, et le Sud-Ouest, presque vide. L'opposition Nord-Sud se retrouve dans les appartenances religieuses : l'islam domine dans le Nord (tout en progressant dans l'ensemble du pays), le christianisme étant davantage implanté dans le Sud.

Le phénomène sans doute le plus impressionnant est celui de l'urbanisation : Abidjan, débouché maritime du pays, qui n'atteignait pas 200 000 habitants en 1960, est devenue, quarante ans plus tard, une mégapole de près de 3,3 millions d'habitants. Les centres régionaux et secondaires se sont également développés (Bouaké, par exemple, compte près de 500 000 habitants), si bien que la moitié de la population ivoirienne peut être considérée comme urbaine. Cette évolution ne va pas sans poser de grands problèmes en matière d'investissements, d'emplois des jeunes et de sécurité. Mais elle a aussi des côtés positifs, comme la profonde transformation de l'agriculture, qui se consacre de plus en plus aux productions vivrières (manioc, mil, riz, légumes) destinées à l'alimentation dans les villes. Le développement urbain s'accompagne de pratiques sociales et culturelles nouvelles (famille nucléaire, limitation des naissances, lutte contre le sida, essor de religions évangéliques et prophétiques comme le harrisme).

L'évolution récente de l'économie

L'économie ivoirienne a bénéficié, durant les deux décennies qui ont suivi l'indépendance (en 1960), de divers facteurs favorables à une croissance rapide : une bonne conjoncture internationale, tout d'abord, et une option politique « libérale » propre à attirer entrepreneurs et capitaux étrangers, rebutés par les expériences plus ou moins socialistes engagées dans de nombreux autres pays africains. En outre, les caractéristiques géographiques du pays permettent une diversification des productions agricoles, tant vivrières que

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