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La Courbe De Tes Yeux, Paul Eluard

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Par   •  4 Mai 2014  •  760 Mots (4 Pages)  •  1 541 Vues

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Commentaire (partiellement rédigé) sur

« La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur » de Paul Eluard

Introduction

Paul Eluard, de son vrai nom Eugène Grindel, naît le 14 octobre 1885 à Paris et meurt le 18 novembre 1952 à Charenton le Pont. D’abord séduit par les avant-gardes dadaÏstes et cubistes, il devient dès 1924 l’un des chantres du surréalisme aux côtés d’André Breton , de Louis Aragon ou de Max Ernst, Picasso, Dali, tout en s’engageant politiquement dans le communisme . Pour tous les poètes de cette mouvance, l’amour constitue une source d’inspiration essentielle et c’est bien ce qui émane de ce poème « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur », l’avant-dernier du recueil Capitale de la douleur , publié en 1926, et dédié en grande partie à Gala, son épouse avec laquelle il vit une passion fusionnelle mais orageuse. Dans ce poème lyrique et surréaliste à la fois, Paul Eluard compose un hymne à l’amour, celui de sa femme, bien sûr, dont il fait un éloge passionné mais , au-delà encore , celui de LA femme, dont il propose une image idéalisée et multiple. Nous observerons donc la manière dont s’ y prend le poète pour faire l’éloge amoureux de Gala , puis comment à travers elle , il construit la figure complexe de l’eternel féminin.

Composition du poème

I/Un éloge amoureux

1) Une déclaration d’amour lyrique

Ainsi pour exprimer sa passion amoureuse, le poète s’adresse directement à sa bien-aimée grâce au jeu des pronoms personnels de la première personne (je v.4, j’v.4, me, v.5) et des adjectifs possessifs de la 1° et 2° personne(tes/mon v.1, tes v.5,14, mon v.15) qui instaure un dialogue entre eux. Eux-mêmes sont symbolisés par des images fortes qui renvoient à la tradition amoureuse et qu’on peut rapprocher de la métonymie, figure de style qui consiste à évoquer une chose par l’une de ses parties : ici, les yeux, « miroirs de l’âme » vont symboliser à eux-seuls la femme aimée et le cœur représente à lui-seul, le poète et son amour. Et l’entrelacement suggéré par le premier vers, titre du poème, signifie bien son appartenance sans réserve à la femme de sa vie « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur » : il en est prisonnier volontaire ,en quelque sorte, de façon à la fois symbolique et matérielle. Cet enveloppement , confirmé par le vers final « Et tout mon sang coule dans leurs regards »transparaît jusque dans le choix des sonorités qui se font écho, tout en douceur mais fermeté, grâce à l’assonance en [u] , avec les mots « courbe » « tour » (v.1) et « tout » , »coule »v.15 et aux allitérations en[k] dans « courbe, cœur , coule » et « courbe, tour, cœur, leur, regards » v. 15A sa manière, Eluard reformule ici la conception de l’amour courtois médiéval selon laquelle le chevalier fait aveu d’ allégeance, corps et âme , à sa dame.

2) Un aveu d’allégeance à sa dame dans la tradition de l’amour courtois

3) Un poème en forme de blason (qui fait l’éloge d’une femme à travers un ou plusieurs éléments de son physique)

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