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La Cloche fêlée, Spleen et Idéal, Baudelaire

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Par   •  25 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  540 Mots (3 Pages)  •  2 035 Vues

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La Cloche fêlée

Le poème « La Cloche fêlée » extrait section « Spleen et Idéal » présent dès première édition 1857.

 Ce poème est forme fixe du sonnet extrêmement classique (strophes 4433), vers d’alexandrins rimes croisées pour les quatrains et plates pour les tercets.

Le titre du poème met en avant la religion. « Fêlée qui est abimé définitivement qui ne marche plus ou mal et qui va finir par casser ».

Dans ce poème allons nous interroger sur problématique suivante :

Dans quelle mesure la métaphore filée de l’esprit du poète en une cloche fêlée dans ce sonnet permet-elle de montrer le spleen dans lequel le poète se trouve ?

Pour rappel le spleen baudelairien peut être défini par une profonde tristesse, née du mal de vivre il s’explique surtout ici par l’angoisse du temps qui passe.

Dans une première partie : 1er mvt qui regroupe les deux quatrains. Dans lequel le poète met en place un cadre temporel et présente une sorte de cas parfait et de ce vers quoi il aimerait tendre. Très mélancolqiue

Dans une 2nde partie : 2ème mvt les deux tercets dans lequel le poète parle de son cas sparticulier dont il parle de façon extrémement violente jusqu’à le faire apparaître comme semblable à celui d’un mourrant.  

Composé de trois phrases : idée de longueur, d'ennui, manque de dynamisme. D’essoufflement

1er MOUVEMENT ??

la cloche : symbole explicite de l'âme du poète

1ere strophe : peut paraître dans une première lecture comme très chaleureux « feu qui palpite » « les carillons qui chantent ». Sentiment de confort dans un univers sûr et loin de tout type de problèmes. C'est peut-être l'idéal recherché par le poète.

Dans 1er vers poète évoque grâce à une antithèse « il est amer et doux » le sentiment contradictoire universel éprouvé pensant à des souvenirs. Entre souvenirs, regrets des temps passés et la joie, la douceur d'avoir vécu des moments agréables que l'on peut évoquer paisiblement. Sentiment qui est renforcé par la synesthésie formée grâce à l’apparition « d'écouter » vers 2. On peut penser que le poète cherche à montrer à quel point les souvenirs accaparent toute sa personne. L'évocation des nuits d'hiver, saison du spleen et du froid, ne parvient pas à refroidir l'atmosphère douce et agréable tant elle réchauffer par « le feu qui palpite et qui fume » qui permet au poète de repousser le froid et le spleen de l'hiver à l'extérieur du foyer (double sens maison-feu).

Dans la 3eme vers on découvre enfin le COD « souvenirs lointains ». Cette apparition tardive permet au poète de montrer combien ces pensées remontent à un temps passé. La lente élévation de ces pensées lointaines est appuyée par l'allitération en « L » qui donne l'impression de quelque chose qui coule doucement et illustre ainsi parfaitement le rêve du poète dans lequel ses souvenirs lentement s'élèvent...

Enfin la personnification des carillons qui ne sonnent pas mais chantent achève de rendre l'atmosphère parfaite tant ces sons sont évocateurs et harmonieux.

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