La Bête Humaine, Emile Zola

Carnet de lecture

• Références du livre

Titre : La bête humaine

Auteur : Emile Zola

Editeur : Edition d’Henry Mitterand

Collection : Folio Classique

Date de publication : 1890

Nombre de pages : 578

Début de la lecture : 18/09

Fin de la lecture : 25/09

Nombres de jours de lecture : Le 18, le 21, le 22, le 23 et le 25

• Recherche documentaire pour préparer la lecture

Biographie de l’écrivain : Emile Zola né le 2 avril 1840 à Paris. Très vite, il commence à écrire ; c’est 1877 qu’il connaît son premier succès avec le septième volume de la série « Les Rougon-Macquart » : « L’Assommoir ». Zola est également l’écrivain père du naturalisme : il souhaite donner à la littérature une portée scientifique. Le 13 janvier 1898, Zola dénonce l’antisémitisme avec son article « J’accuse ! » adressé au Président de la République Félix Faure. Le 18 juillet 1898, il part en exil à Londres avant de rentrer à Paris en 1899 où il meurt le 29 septembre 1902 par asphyxie. C’est finalement le 4 juin 1908 que les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Contexte d’écriture : « La Bête Humaine », ce roman qui résulte de la fusion d’une volonté de justice et d’une portée scientifique sur le monde ferroviaire paraît en 1890 en plein essor de la Seconde Révolution Industrielle (1870/1945).  

Mouvement littéraire : « La Bête Humaine » est avant tout une œuvre d’art : en effet pour Zola, le naturalisme et l’impressionnisme sont synonymes. Lui, père fondateur du mouvement littéraire reste également le poète émerveillé par le mouvement artistique. Il arrive en effet à relayer l’art avec la description, ainsi, on voit au travers même du roman chaque éléments décris à la manière d’un tableau. De plus, il nous décrit la Société du Second Empire.

Genre littéraire : « La Bête Humaine » est un roman. En effet, il en possède les caractéristiques mêmes : il est composé d’actions qui s’organisent en une intrigue, celle-ci est composée de passages qui forment une unité sur le plan du temps, des lieux et des personnages. Le tout réuni dans un monde plus ou moins réel.

Sujet abordé et thèmes dominants : Dans son roman, Zola met en avant différentes thématiques tel que l’hérédité (les différents liens entre les personnages), le crime (avec cet élément, Zola dénonce l’injustice car les vrais meurtriers ne sont pas toujours punis) et évoque également le thème ferroviaire (donc l’aspect scientifique la Révolution Industrielle avec notamment le champ lexical qui se rapporte aux trains).

Résumé :

La Bête humaine est le roman des gares et celui de la pulsion de mort. Roubaud, sous-chef de gare au Havre, a dû se rendre à Paris. Il attend sa femme, Séverine, au cinquième étage d’un immeuble de l’impasse d’Amsterdam d’où il contemple la gare Saint-Lazare. Au retour de la jeune femme, il apprend brutalement que le président Grandmorin, auquel il doit tout, abuse d’elle depuis son enfance. Fou de jalousie, il contraint Séverine à lui écrire pour l’attirer dans l’express qui doit les ramener au Havre. C’est avec le couteau que vient de lui offrir sa femme qu’il tue le président. Mais Jacques Lantier, mécanicien de « la Lison » en visite chez sa tante Phasie à la Croix-de-Maufras, a eu la vision fulgurante du meurtre alors qu’il errait dans la campagne déserte pour échapper à sa propre pulsion criminelle : fils de Gervaise, il a hérité du sang des Macquart et ne peut tenir une femme dans ses bras sans éprouver le désir de la tuer...

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