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La Bête Humaine Chapitre 2

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Par   •  29 Janvier 2013  •  972 Mots (4 Pages)  •  7 536 Vues

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LA « Jacques fuit ses pulsions de mort », chap. II de ‘’Jacques fuyait…à…au fond des bois’’ in : La Bête humaine, Zola.

Introduction :

Infos sur Zola, les Rougon-Macquart, La Bête humaine.

Situation du passage : Le passage se situe au chapitre V. Jacques vient de s’enfuir de devant la Croix-de-Maufras où il a failli égorger Flore, sa cousine, amoureuse de lui.

Intérêt du passage : Divisé en trois paragraphes essentiellement descriptifs relatant successivement sa fuite, son désir de meurtre et une remontée aux origines familiales à travers un point de vue interne. Ce passage est d’une importance considérable dans l’ensemble de l’œuvre puisqu’il révèle le « mal » dont souffre Jacques et éclaire le lecteur sur le portrait moral et identitaire de ce personnage.

Problématique : Dans quelle mesure Jacques apparaît-il tel un héros tragique gouverné par l’hérédité ?

Plan : I) Trois étapes du récit : Etat d’âme de Jacques

II) L’expression du tragique

Trois étapes du récit : Etat d’âme de Jacques

La fuite

- Le texte débute par une hypallage : l’adjectif « mélancolique » l.1. Il est 20h30-21h : passage dominé par la nuit et le train.

- Champ lexical du mouvement illustré par multiplication des passés simples : « monta » l.1, « retomba » l.2, « se lança » l.2, « fit » l.3 etc.

- Emploi de la parataxe il ne pense pas, il agit. Effet de rapidité, mime la course.

- Champ lexical du bruit : les participes présents « grondant » l.4, « hurlant et sifflant » l.12. environnement hostile.

- Situation extrême traduite par les adjectifs « profondes » l.7, « (gueule) noire » l.11 : hyperbole et animalisation. Personnification de la terre l.12. Tout est malsain, sordide.

Le désespoir

2e paragraphe entre récit et DIL qui rappellent les didascalies et le monologue dans la tragédie antique.

Le DIL marqué par :

- ponctuation expressive : exclamations, question rhétorique sentiment de désespoir

- interjections 

- Mise en relief avec l’emploi du présentatif « Voilà » l.16 et détachement « la/cette fille » l.16

- répétition de l’infinitif « tuer »

- conditionnel

- répétition du substantif « envie » l.22

- Multiplication des démonstratifs : « cet », « cette »

Emploi de la focalisation interne.

Zola, à travers l’emploi du DIL, poursuit son travail de scientifique qui observe.

Le récit

Semblable aux didascalies, il traduit l’attitude, les gestes « vautré sur le ventre, la face enfoncée dans l’herbe » l.15 : être à terre.

l.24 à 26 « Ses yeux…désespoir » : mise en évidence grâce à allitération en [R]. Commentaire du narrateur tel le chœur antique.

Jacques est écrasé concrètement et psychologiquement par un destin implacable. Il va pourtant essayer de comprendre.

L’explication

- Difficulté à comprendre : « s’efforçait de se calmer » l.27, le conditionnel passé « aurait voulu comprendre » l.27.

- Exposé des raisons pour lesquelles Jacques veut tuer. Zola replace Jacques dans l’histoire familiale, il tente d’introduire la théorie scientifique :

~ Toponyme « Plassans »

~ Patronyme « Lantier »

~ Prénoms : « Gervaise » (mère), « Claude » (l’aîné), « Etienne » (le benjamin).

~ Répétition du substantif « fêlure » ajouté de l’épithète « héréditaire » l.37 : traduit une névrose familiale qui remonte à loin.

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