LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

LES US ET COUTUMES DANS ‘’UNE SI LONGUE LETTRE‘’

Dissertation : LES US ET COUTUMES DANS ‘’UNE SI LONGUE LETTRE‘’. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2018  •  Dissertation  •  3 342 Mots (14 Pages)  •  4 650 Vues

Page 1 sur 14

LES US ET COUTUMES DANS ‘’UNE SI LONGUE LETTRE‘’

Réalisé par : Samuel Mahoulomin TOUGAN

SOMMAIRE

TITRE Pages

INTRODUCTION 02

I- APERCU GENERAL SUR L’OUEVRE 04

II - DEFINITION 04

III- APERCU GENERAL SUR LES US ET COUTUMES DANS L’OEUVRE 6

IV- APERCU GENERAL SUR LES US ET COUTUMES EN RAPPORT 8

CONCLUSION 13

REFERENCES BILBLIOGRAPHIQUES 14

INTRODUCTION

D’une façon littérale quand on parle de la société, on parle des relations sociales. C’est l’ensemble de personnes qui se réunissent habituellement en raison d’affinités de classe. C’est aussi un état particulier à certains êtres vivants, qui vivent en groupes organisés. C’est l’ensemble des personnes entre lesquelles existent des rapports organisés (avec institutions, sanctions, etc.) ; ensemble des forces du milieu agissant sur les individus. Ces relations sont régies par certains usages, traditions selon le pays et le milieu ; ce sont les us et coutumes.

En effet, la sénégalaise Mariama Bâ au coeur de son roman ‘’Une si longue lettre’’ condamne avec violence les travers sociaux par la lettre d'une jeune femme sénégalaise à son amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage. Elle y évoque leurs souvenirs heureux d'étudiantes impatientes de changer le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Elle rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de droits des femmes, la polygamie, le poids de la religion et du système des castes, la crise de la famille, la force de l’amitié et de l’éducation.

Le présent travail porte donc sur « les us et coutumes dans ‘’Une si longue lettre’’».

Pour développer ce thème, nous ferons d’abord un aperçu général sur l’œuvre, définirons les notions de Us et coutumes présenterons un aperçu général sur les us et coutumes dans l’œuvre ainsi

I- APERCU GENERAL SUR L’OUEVRE

Veuve et mère de douze enfants, Ramatoulaye entreprend, après la mort de son mari Modou Fall, la rédaction d’une longue lettre destinée à sa meilleure amie Aïssatou. La période de réclusion de quarante jours imposée par la tradition musulmane la plonge dans de profondes réflexions qui lui permettent de faire un bilan de sa vie. Ainsi, elle relate avec tendresse et nostalgie les différents moments ayant marqué leur enfance et leur amitié commune.

C’est aussi l’occasion de revenir sur les circonstances du décès de son mari, sur ses déboires conjugaux, sur le comportement de sa belle-famille, mais également de faire une comparaison entre l’expérience d’Aïssatou qui a suivi la voie de la modernité face à la polygamie et sa propre expérience. Elle se souvient qu’après vingt-cinq années pleines de quiétude et de bonheur passées auprès de son mari, elle se voit imposer la présence d’une seconde épouse; Binetou (jeune lycéenne et amie de sa première fille Daba) pour qui Modou Fall ne représente qu’une source de biens matériels. Aveuglé par son amour pour la jeune fille, ce dernier abandonne son premier foyer et bafoue ainsi la tradition musulmane. Triste et malheureuse, Ramatoulaye décide cependant de ne pas divorcer. Elle se retrouve donc toute seule à assumer les multiples problèmes à la fois économiques et moraux que pose l’éducation des enfants.

II - DEFINITION

Clarification des concepts : Us et coutumes

Us et coutumes. Habitudes, pratiques traditionnelles. On pourra parler des ‘’Us et coutumes’’ d'un lieu, d'un pays.

On dit souvent par exemple garder, observer, respecter, suivre les us et coutumes; ou au contraire manquer aux us et coutumes.

Exemples de déclaration en rapport avec les ‘’Us et coutumes’’ :

- Il était artiste et ne portait pas de longs cheveux;

- il s'habillait comme tout le monde;

- il pratiquait les us et coutumes des gens biens élevés, sans aucune des protestations d'un bohème (GOBINEAU, Pléiades, 1874, p. 3).

III- APERCU GENERAL SUR LES US ET COUTUMES DANS L’OEUVRE

La sénégalaise Mariama Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle lumière les habitudes et pratiques traditionnelles de sa société. D’après elle, « la mission sacrée de l'écrivain est de s'attaquer aux pratiques, aux traditions et aux coutumes archaïques qui ne sont pas une partie intégrale de notre précieux héritage culturel.».

 Les ‘’us et coutumes’’ en rapport avec la polygamie dans le Roman

L’Islam permet à l’homme musulman d’épouser jusqu’à quatre femmes. Au cas où il voudrait en épouser une cinquième, celle-ci devrait obligatoirement être une taara (une esclave).

La femme se trouve confrontée à une institution présentée comme une prescription divine. Certains vont jusqu’à affirmer que vu que le nombre des femmes est supérieur à celui des hommes, il apparaît comme un devoir de charité de la part de ceux-ci de prendre plusieurs épouses pour combler les frustrations éventuelles. Mawdo, l’ex-mari de Aïssatou, défend la polygamie et parle d’un film dans lequel les survivants d’un crash aérien mangent de la chair humaine pour rester en vie.

« Nous ne pouvons résister aux lois impérieuses nous demandant de manger et de nous habiller... ».

La polygamie apparaît comme une institution qui satisfait un pur égoïsme masculin encouragé en cela par les femmes de statut traditionnaliste. Par contre, les femmes qui se voient imposer une co-épouse ont un autre point de vue. Entre la soumission au désir du mâle dominateur et la révolte généralement vouée à l’échec, elles ont le choix souvent difficile. La plupart des femmes répugnent au divorce mal perçu par la société. Entre les co-épouses qui

...

Télécharger au format  txt (22 Kb)   pdf (74.3 Kb)   docx (22 Kb)  
Voir 13 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com