LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Lecture analytique Acte II Scene 5 L'ecole des femmes

Documents Gratuits : Lecture analytique Acte II Scene 5 L'ecole des femmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Juin 2013  •  2 601 Mots (11 Pages)  •  52 921 Vues

Page 1 sur 11

En quoi ce quiproquo montre-il la naïveté d’Agnès face à la souffrance et la colère d’Arnolphe

I.Une scène pathétique qui fait rire : Deux personnage au caractère antithétique 1.L’innocence d’Agnès transformée par la découverte de l’amour

*Cette scène est la première où Agnès s’exprime longuement c’est donc à ce moment qu’on découvre une jeune fille naive,ignorante et sincère.

*Son manque d’éducation transparait clairement dans ses propos, « Comment ? est ce qu’on fait d’autres choses ? » v.29.Elle pense provoquer le courroux de son maitre à cause de la perte d’un simple ruban. Cette hésitation à avouer quelque chose d’aussi dérisoire que la perte d’un objet est comique.

*Dans cette scène Agnès découvre l’amour pour la première fois. Elle ne connaît donc pas ce sentiment et ne sais pas mettre de mots sur ce qu’elle ressent,on le voit notamment v.7-12 avec des périphrases de l’amour « Certain je ne sais quoi dont je suis tout émue. ».Celles-ci montrent son manque d’experience.Elle décrit les effets moraux et physiques de ce sentiment sans pouvoir le nommer.

*Sa puérilité se remarque à travers son vocabulaire très simpliste « vous vous fâcherez » v.21 ; « choses » v.9 ; « je ne sais quoi » v.12.Agnès est ici un enfant pris en faute. Elle repousse son aveux et essaie d’obtenir l ‘assurance qu’elle ne sera pas punie v.21 « Jurez donc votre foi. ».Puis elle avoue sa faute brusquement sans rien cacher et sans réfléchir « Il m’a pris le ruban que vous m’aviez donné/A vous dire vrai, je n’ai pu m’en défendre » v.25-26 ce qui montre sa sincérité. *« Comme il perdit son mal sitôt que je le vis » v.2 : Nous pouvons voir que cette réplique illustre l’innocence et la naïveté d’Agnès car cette dernière croit naïvement que sa bienveillance et sa générosité a guéri Horace du mal qu’il dit posséder. De plus, l’utilisation de l’adverbe ‘’sitôt’’ amplifie l’intensité de la naïveté d’Agnès car elle croit réellement qu’au moment ou Horace l’a vit, il fut instantanément guéri de son mal. *« Vous pouvez jugez, s’il en eût demandé,/que pour le secourir j’aurai tout accordé» v.32-33: Les propos d’Agnès montrent encore une fois sa naïveté car elle dit qu’elle pourrait tout accorder pour guérir Horace sans penser une seule seconde que ses propos pourraient être mal interprétés par Arnolphe. * « Le présent qu’il ma fait d’une belle cassette/et l’argent qu’en ont eu notre Alain et Georgette » v.3-4: Nous pouvons voir qu’Agnès est émerveillé par la générosité d’Horace et ce par le biais de son insistance sur les cadeaux qu’a fait Horace. * « La douceur me chatouille et la dedans remue/certains je ne sais quoi dont je suis toute émue » v.11-12 : Nous pouvons constater qu’Agnès est affectée est troublée physiquement mais elle en ignore l’origine. Ce trouve illustré ici en réalité l’amour qu’Agnès éprouve envers Horace. * « Amour sans seconde » v.7 ; « Les plus gentils du monde » v.8 ; « Jamais rien ne peut égaler » v.9 ; « j’aurais tout accordé » v.33: Par le biais de ces, nous pouvons déduire qu’Agnès est éblouie par la découverte de ce nouveau sentiment qu’est l’amour. Ceci est aussi interprété grâce à des interjections « Hélas » v.1, « Oh ! tant ! » v.17. Ce qui montre qu’Agnès se laisse déborder par son émotion et ses sentiments. Agnès passe alors de la jeune fille naïve et innocente à la jeune femme transformé par les effets miraculeux de l’amour.

2.La souffrance et la colère d’Arnolphe,tyrannique en tant que père et pathétique en tant qu’amoureux éconduit

*On constate ostensiblement qu’Arnolphe souffre profondément face à l’attente de la révélation d’Agnès.Les répliques et les didascalies montrent que cette souffrance le touche autant moralement que physiquement « je souffre en damné » v.24 ; « reprenant haleine » v.27.Il suffoque d’appréhension et d’angoisse. *Mais il cache tout cela à Agnès,il engage au début un interrogatoire subtil à l’apparence désintéressée « Oui, mais que faisait-il étant seul avec vous ? » v.6, puis ses questions deviennent plus insistantes et son attente de réponse plus pressée v.24 « Non,non,non,non.Diantre,que de mystère! ».La répétition de non procure à l’extrait un effet comique,cela montre l’empressement d’Arnolphe qui ne parvient plus à contenir sa douleur.L’interjection « Ouf » v.20 d’échappe de sa bouche face à la mine d’Agnes,il est au comble de d’angoisse.Celle-ci semble sur le point de lui avouer une faute très grave v.18 « la voyant interdite ». *La répétition de « examen » v.13 et « examinateur » v.14 évoque également l’interrogatoire d’Arnolphe qui se comporte en époux trompé avant même d’être marié. * « mystère fatal » v.13 ; « souffre seul tout le mal ! » v.14 ce champs lexical de la fatalité rappelle l’aspect tragique de la scène car en effet la fatalité est une des caractéristique de la tragédie. *Mais on retrouve également des caractéristique du lyrisme avec l’apostrophe «Ô» v.13 qui rappelle qu’Arnolphe reste tout de même un pauvre amoureux éconduit. * « Je souffre en damné » v. 24 ; « Mon Dieu ! » v.21,ce sont également des vers tragique puisqu’Arnolphe est en enfer et souffre extremement.Ici il y a une absence de comédie, Arnolphe attend la confidence d’Agnes alors que lui ne peut se confier et avouer ses sentiments. *Pour exprimer sa colère, Arnolphe utilise des phrases exclamatives comme nous pouvons le remarquer : « Ou l’examinateur souffre seul tout le mal ! » v.14 ; « Mon Dieu, non ! » v.21 ; « Non non

...

Télécharger au format  txt (12.1 Kb)   pdf (120.3 Kb)   docx (12.4 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com