L'école et la rue: fabriques de délinquance - Benjamin Moignard.

Groupe 9.7

SHAHZAD Muaaz

L’école et la rue : fabriques de délinquance

Benjamin Moignard

L’auteur aborde, dans le premier chapitre les questions de méthodes d’entrée et de maintien sur le terrain. Cette étude est en effet principalement basée sur des observations des différentes ethnies dans les écoles et dans leur quartier (En France et au Brésil), il est également composée d’entretiens avec les élèves, des adolescents, des professeurs et aussi des membres du personnel scolaire avec un total de 58 entretiens dont la plupart on était réalisés en France.

Dans les chapitre 3 l’auteur parle ici des établissements scolaires. Benjamin Moignard décrit ici une école brésilienne relativement épargnée par la violence, capable de maintenir « une atmosphère de paix » en raison notamment de leur ouverture sur la communauté et au quartier, mais tient à préciser que cela n’est possible que grâce au accord des chefs du trafic local, qui sont des acteurs de premier rang en matière de régulation sociale au sein des favelas brésiliennes. En France au contraire, l’école se caractérise souvent par un repli sur elle-même qui cherche à se protéger, la sécurité vis-à-vis du quartier qu’elle considère comme principale source de violence. Par ailleurs comme l’auteur le désigne des « micro-violences » sont monnaie courante dans le collège français : échange de coups, alarme incendie déclenchée, ou encore serrure de classe bouchée.

Ce qui nous amènent dans le quatrième et dernier chapitre à considérer comme l’auteur l’indique d’une école française « fabrique de délinquances » hypothèses que développe l’auteur par contraste grâce à ces observations effectuées au Brésil et de cela ressort trois arguments principaux puisés dans le discours des professeurs mais aussi dans les fonctionnements des collèges Français et Brésilien.

Tout d’abord, premier argument, le manque de socialisation, l’auteur nous montre que les professeurs des deux pays cherchent à montrer le manque d’inadaptation de certains élèves par ce manque de socialisation. Tandis que l’école française persiste à considère que son objectif premier est l’enseignement des savoirs scolaires alors que au Brésil on essaye d’éviter que les jeunes passent trop de temps à la rue et ne finissent dans le trafic de drogue, Moignard nous montrent ainsi comment deux instituions scolaires réagissent face à un même problème et apportent deux solutions différentes : confrontation et rupture en France et esquive et recours au registre affectif dans le cas du Brésil.

Deuxiément l’auteur considère que le tri, et la distribution des élèves dans les classes participe activement à la construction des bandes puisque souvent elle regroupe dans la même classe les « cas difficiles ». Avec plusieurs diagramme et enquête sur les différentes ethnies l’auteur nous expose en détail les profils des jeunes intégrant les bandes, leur origine, leur religion, parcours au sein des bandes et situation scolaires.

Troisième et dernier argument, l’auteur nous montre le système de sanctions en France qui a pour but principal à éviter la « contamination » (des bons élèves) par des éléments extérieurs perturbateur (les « mauvais élèves », le quartier) qui se résument souvent par des exclusions. L’auteur cherche aussi à nous montrer un point très important pour lui et qui lui agace, le système français à totalement séparer discipline et apprentissage car la plupart des sanctions sont appliqués par les surveillants. Par ailleurs cette séparation est inexistante au Brésil car les profs s’impliquent directement dans le « maintien de l’ordre » avec un registre affectif qui vise à faire culpabiliser les « mauvais » élèves.

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