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L'œil qui pleure le plus est aussi l'œil qui voit le mieux

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Par   •  27 Avril 2014  •  Analyse sectorielle  •  842 Mots (4 Pages)  •  4 166 Vues

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«L’œil qui pleure le plus est aussi l’œil qui voit le mieux. »

V. Hugo

Dans notre société et comme dans celle du XIXème siècle, nous sommes obligés d’être clairvoyant avec ce qui se passe autour de nous et qui nous concerne. Dans les Misérables V. Hugo relate l’histoire de français miséreux qui essaient par tous moyens de se battre et améliorer leur sort. Leurs chutes leur apprennent toujours à mieux se relever.

De ce fait, Victor Hugo, grand écrivain et poète romantique français du XIXème siècle, affirme que « l’œil qui pleure le plus est aussi l’œil qui voit le mieux.».

Hugo dévoile ici, par métaphore, que la personne qui discerne la vérité ou tout simplement la réalité est une personne libre.

Cependant, n’est-il pas possible de nuancer cette prise de position en affirmant qu’il ne faut pas nécessairement avoir subi quelque chose pour comprendre la vie ? Et en quoi souffrir peut nous aider à être clairvoyant ? Est-ce vraiment sûr de tout pouvoir connaître en ayant été clairvoyant ? Nous allons tenter de débattre, afin de savoir si, comme l’écrivain Victor Hugo le déclare, le fait de pleurer nous ouvre les yeux sur les choses réelles ou si ce n’est que des illusions.

Parfois nous avons le regret de nous rendre compte que la personne que nous avons considéré comme un ami ne l’est véritablement pas ou que cette personne joue tout simplement un double jeu. Par exemple, dans le film « Donnie Brasco », qui est tiré d’une histoire vraie, l'agent spécial du FBI Joseph Pistone est désigné pour infiltrer une famille de la mafia new-yorkaise, la famille Bonanno. Pour sa couverture, il se fait appeler Donnie Brasco, il devra donc se rapprocher de Benjamin Ruggiero dit « Lefty », pour accéder à un des postes les plus élevés de la famille. Lefty voit en lui un potentiel sûr pour le futur de la famille, de ce fait, il le prendra sous son aile. Par la suite, Lefty s’interrogera sur certaines fuites de la part d’une personne, sans savoir qu’il s’agit de Donnie. Lefty n’a jamais discerné qui était réellement cet homme, qu’il considérait comme son « frère ». En général, ces hommes apprennent à percevoir le mal qui les entoure. Cette expérience montre qu’il ne faut pas se fier aux apparences et qu’il vaut mieux être perspicace avant d’avoir une confiance aveugle envers quelqu’un.

Que nous soyons au XXIème ou au XXIIème siècle, l’infidélité sera toujours présente parmi nous. La femme aura toujours le doute que son mari ait une amante et vis-versa. L’être humain voudra toujours discerner la vérité du faux et cela même si c’est en souffrant. Si nous prenons comme exemple, le film « La faille » parût en 2007, nous pouvons voir qu’après avoir discerné que sa femme le trompait avec un détective, il décide de l’abattre de sang-froid. Nous pouvons constater que cet homme a su rester déterminer sur son innocence, qu’il acclame tout au long du film. Il a su être clairvoyant en récoltant des preuves avant d’agir ainsi. Certaines personnes auraient peut-être aimé rester dans l’ignorance alors que lui, non.

Enfin, certaines expériences nous obligent à être prudent ou à être lucide

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