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L'humanisme

Étude de cas : L'humanisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Septembre 2019  •  Étude de cas  •  1 451 Mots (6 Pages)  •  332 Vues

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Vénérable Maître et vous tous mes frères

Je, Tu, Ils

Le terme humanisme se réfère aux doctrines selon lesquelles l’homme est le point de départ et le point d’arrivée des actions humaines, à savoir des doctrines anthropocentriques. Aux contraires d’autres doctrines qui mettent à cette place centrale, la nature, les dieux, les traditions ou autres coutumes.

La pensée humaniste a connue des temps forts notamment, la renaissance, le siècle des lumières et la révolution. Trois auteurs incarnent ces périodes : Montaigne, Rousseau et Benjamin Constant.

Je rajouterai A De ST Saint-Exupéry et A Camus en ce qui concerne notre époque contemporaine.

L’humaniste ne rejette pas tout de ce qui lui a été transmis par la tradition ou par filiation, mais il veut connaître les vérités par ses propres moyens et exige que son existence soit régie par des principes qu’il a choisis. A l’opposé de l’humanisme, une action est déclarée juste et acceptée parce qu’elle est conforme à la nature ou à la volonté divine. L’être humain étant alors  soumis à une instance qui lui est extérieure comme la nature ou dieu auxquels il n’a accès qu’à travers des traditions ou des procédures qui lui ont été transmises par une société sans qu’il n’est été jamais  consulté. L’être humain est fondamentalement solitaire et égoïste, l’homme n’ose souvent pas montrer son véritable visage. L’humaniste affirme que ses décisions sont légitimées parce qu’elles viennent de sa volonté, de sa raison et de ses sentiments.

La devise Liberté, égalité, fraternité peut être définie d’un point de vue humaniste de la façon suivante : la liberté désigne l’autonomie du « citoyen », l’égalité « l’unité du genre humain » et la fraternité « de traiter les autres comme s’ils étaient nos frères ».

L’humanisme est l’idéologie sous-jacente aux états démocratiques qui ont adopté ces trois principes, après les avoir transposés du plan individuel à celui de la collectivité.

 De plus en ce moment il est bon ton de ce dire humaniste pour ne pas avouer une appartenance à un parti politique qui n’a plus le vent en poupe.

Les états qui disposent d’un pouvoir souverain, expression de la volonté du peuple, ont pour but ultime le bienêtre de tous, ils ont pour règle fondamentale l’universalité de la loi pour tous les citoyens.

 Il y a donc une profonde affinité entre la démocratie et la pensée humaniste.

La pensée humaniste consiste à trouver l’homme à l’origine de ses actes, à être libres de les accomplir ou non, l’homme agit à partir de sa volonté et décide de son destin il en est aussi la finalité.

On en vient au « je » « tu » « ils » du titre de ma planche.

Pour la pensée humaniste l’espèce humaine est la source, le but et le cadre de ses actions. Tout être humain doit être reconnu comme responsable de ce qu’il fait et mérite d’être traité comme la fin dernière. Je dois être la source de mon action, tu dois être le but, ils appartiennent tous à la même espèce humaine.

Autonomie du » je », j’ai le pouvoir de penser, de réfléchir et de décider, la finalité du » tu », toi mon ami, mon frère, l’universalité du « ils » que tous les hommes partagent. Ces trois grands principes relèvent d’une politique et d’une morale humanistes.

Il faut se méfier du mot humanisme, il y a eu un humanisme qui se présentait comme critique des religions en général, il y a eu un humanisme en opposition à un humanisme ascétique et beaucoup plus théocentrique et au 19 éme siècle il y a eu un humanisme méfiant, hostile et critique à l’égard de la science.

Le marxisme a été un humanisme, l’existentialisme, le personnalisme l’ont été aussi. Il y a eu un temps où on soutenait les valeurs humanistes représentées par le national-socialisme et ou les staliniens disaient qu’ils étaient humanistes.

 Ce mot d’humanisme ayant en some servi à designer au court de l’histoire des positions aussi disparates , n’a t il pas perdu toute consistence aujourd’hui ? Ne devrait on pas y renoncer?

Pour moi Franc maçon je ne crois pas du tout, qu’il faille y renoncer. Mais je pense que l’humanisme a grand besoin d’être mieux défini je dirai même mieux réinventer pour notre temps.

En effet il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur.

Notre dimension la plus profonde de notre être doit être la qualité de la joie de vivre, par-delà les langages, les castes et les partis, par-delà toutes les différences doit se découvrir une solidarité humaine fondamentale. Comme le disait A de ST Exupéry “cette joie est le fruit le plus précieux de la civilisation qui est la nôtre”. Le respect de l’homme doit être la philosophie qui nous anime.

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