L'homme qui rit, Victor Hugo, 1869

Commentaire français

   Ursus, un homme et Homo, un loup qui se sont liés d’amitié, nous racontent leurs aventures. En 1800, débute le mouvement littéraire du romantisme dont plusieurs auteurs, aux noms très connus, y font partis comme Victor Hugo. Ce célèbre auteur du XIX siècle, connu pour être un écrivain très engagé et pour être le chef du mouvement romantisme, a écrit de nombreux romans, dont « L’homme qui rit »  qui sera publié en 1869. Ce texte rentre dans un contexte philosophique, et donne comme premières impressions aux lecteurs, une sensation d’étonnement, surprise. Il nous présente une amitié insoupçonnée entre Ursus et Homo, deux personnages totalement différents. Alors, nous pouvons nous demander avec quelle stratégie cet incipit soulève un questionnement sur la relation amical entre un homme et un animal sauvage. Pour cela, nous nous intéresserons en premier lieu à cette amitié insoupçonnée avant de nous attacher en second lieu à ce roman stratégique.  

    Dans un premier temps, on étudiera une amitié insoupçonnée entre deux individus. Tout d’abord, nous allons présenter un premier personnage, Ursus. C’est  un homme misanthrope, devenu bateleur faisant des tours de foires afin de satisfaire les besoins de son estomac, ligne 34 «  Pour vivre aussi car l’estomac impose ses conditions », il est aussi médecin et ventriloque. On peut donc en déduire que c’est un homme dévoué, et non fainéant, il fait en sorte d’avoir la meilleure vie possible.

    Dans un deuxième temps, un autre personnage, Homo. C’est un loup docile, subalterne qui est agréable à la foule. Il a été recueilli par Ursus qui l’a baptisé Homo car il estime que ce nom lui convient parfaitement. C’est un loup loyal qui suit et accompagne Ursus dans toutes ses mésaventures lors de ces spectacles en scène, c’est un loup très gentil et lettré qui leur permet d’avoir une vie meilleure. On remarque que c’est un loup avec un comportement d’homme comme le dit Ursus ligne 31 « Surtout ne dégénère pas en homme »

    On remarque aussi une relation très complémentaire entre les deux individus. Ces deux protagonistes forment une paire indéniable, l’homme  utilise la rhétorique du discours, lorsque les passants, le peuple s’attroupent autour d’eux, alors que pendant ce temps, le loup docile, qui approuve ce système, en profite pour faire la quête. Cela, leur permet de voyager « de carrefour, en carrefour, des places publiques d’Aberystwyth aux places publiques de Yeddburg, de pays en pays, de comté, de ville en ville » comme nous le montre cette énumération ligne 13. De plus, on nous montre aussi que Ursus vit dans une cahute roulante poussée par Homo et que lorsque des routes difficiles, des montées apparaissent, Ursus descend de l’habitation, prend un harnais et tire côte à côte avec le loup. Cela nous prouve la solidarité qu’il existe entre eux. Nous pouvons aussi voir une seconde énumération à la ligne  21  « Ils campaient a l’aventure dans une friche, dans une clairière, dans la patte d’oie, d’un entrecroisement de routes, à l’entrée des hameaux, aux portes des bourgs, dans les halles, dans les mails publics, sur la lisière des parcs, sur les parvis d’églises » qui nous évoque, le fait qu’ils ont vécu de nombreuses aventures tous les deux et de nombreuses péripéties. On peut voir qu’ils ont vieillis ensemble, et que leur amitié improbable au début, est très vite devenue incontournable.

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