L'homme qui plantait des arbres, Jean Giono, 1953 part.2
Fiche de lecture : L'homme qui plantait des arbres, Jean Giono, 1953 part.2. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Karine Jullien • 16 Juillet 2017 • Fiche de lecture • 899 Mots (4 Pages) • 1 957 Vues
7) Le berger qu'il rencontre est généreux (sans lui demander quoi que ce soit, il lui donne à boire et lui propose de venir chez lui) et rassurant dans son attitude, par la confiance en soi qu'il dégage. La maison que le berger habite est bien entretenue et prouve que l'homme est aussi travailleur et courageux. Le soin qu'il met à tenir sa maison prouve enfin qu'il est méticuleux et rigoureux.
8) Le vent est désagréable, cinglant, implacable. Mais quand ce vent touche la maison du berger, il « fait le bruit sur les tuiles de la mer sur les plages ». Cette comparaison évoque plutôt un son et un lieu doux, légers, mélodieux. Comme si le berger avait un pouvoir apaisant sur les éléments naturels.
9) Le narrateur fume la pipe pendant que le berger trie et compte ses glands jusqu'à en avoir cent qui lui conviennent.
10) Le lendemain matin, le vieil homme mène ses moutons paître, qu'il laisse sous la surveillance de son chien et il se rend à un endroit pour planter ses glands. Il se sert d'une tringle de fer pour creuser un trou dans la terre. Il espère obtenir des chênes. Il ne demande l'aide, ni l'autorisation de personne : il fait pousser ses chênes sur des terres qui ne lui appartiennent pas, visiblement abandonnées.
11) Ce personnage s'appelle Elzéard Bouffier. Lors de la première rencontre avec le narrateur (en 1913), il a 55 ans. Il s'était réfugié dans la solitude après avoir perdu son fils unique, puis sa femme. Il vit de l'élevage de moutons (berger).
13) Le vieil homme est devenu apiculteur. Il a arrêté l'élevage de moutons parce que ces derniers « mettaient en péril ses plantations d'arbres ».
14) Le vieil homme plante aussi des hêtres et des bouleaux. Seuls les érables meurent à peine un an après avoir été plantés.
15) Le garde forestier pense que « c'est la première fois qu'on voit pousser une forêt toute seule ».
16) Finalement, l'oeuvre du vieil homme est protégée grâce à un capitaine forestier, ami avec le narrateur, qui nomme trois gardes-forestiers pour protéger la forêt des bûcherons.
17)
AVANT | APRES | |
EAU | je n'avais plus d'eau depuis la veille et il me fallait en trouver / il y avait une fontaine mais sèche / la même sécheresse | je vis couler de l'eau dans des ruisseaux, qui de mémoire d'homme, avait toujours été à sec / on avait fait une fontaine, abondante / les vieilles sources … se sont remises à couler |
VENT | le vent soufflait avec une brutalité insupportable / bourrasques sèches et brutales | L e vent dispersait les graines / une brise souple, chargée d'odeurs, soufflait |
HABITANTS | on vit mal dans ce climat d'une rudesse excessive / égoïsme / rancoeur / concurrence / suicide / folie / ils étaient sauvages, se détestaient / leur condition était sans espoir | … et une certaine raison de vivre / l'espoir était revenu / … (un endroit où) désormais on avait envie d'habituer / une vie heureuse et confortable |
MAISONS | un squelette de village abandonné / ces maisons en ruine, sans toiture / la petite chapelle au clocher écroulé | on avait déblayé les ruines … et recontruit 5 maisons, neuves, crépies de frais, entourées de jardins |
CULTURES | jardins potagers où poussaient légumes, fleurs, … / de petits champs d'orge et de seigle | |
PAYSAGES | ces déserts, des landes nues et monotones / il n'y poussait que des lavandes sauvages / toute vie avait disparu / les mêmes herbes ligneuses / les orties dévoraient les maisons abandonnées | les saules, les osiers, les prés fleurissaient / quelques prairies verdissaient |
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