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L'ennemi Les Fleur Du Mal

Note de Recherches : L'ennemi Les Fleur Du Mal. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2013  •  603 Mots (3 Pages)  •  939 Vues

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l'idée directrice qui pourrait corresponde à cette étude de poème serait :

Les problématiques qui pourrait correspondre à cette étude de poème serait : Comment Charles Baudelaire parviens-il à se concentrer sur l'étude de la relation entre le temps et l écriture ?

1) Le titre évoque au premier abord une menace , un ennemi suggère une menace pesante. A la lecture du premier vers « la jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage », le lecteur se rend compte qu'il ne s'agit pas d'une présence humaine mais d'ordre naturel. En effet « le ténébreux orage » fait référence aux force de la nature. Baudelaire met sur le même plan le temps qui passe et le temps météorologique. L’ennemi est alors le temps sur toute ses formes : que ce soit naturel ou toute simplement le temps qui passe dans un vie. Ce « Temps » est personnifié comme le suggère la majuscule et l'utilisation d'un vocabulaire normalement adapté à un homme "« mange » (v.12) « ronge » (v.13) pour être finalement assimilé à un « Ennemi » (v.13), carnassier et très vorace. En effet « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage ». Le poète commence par parler de son expérience personnel : sa jeunesse est la qualifie de ténébreux. La jeunesse est comparée à un La jeunesse est comparée à un été bouleversé par les vicissitudes du temps.

2) Le poème L'Ennemi s'articule autour d'une métaphore filée sur le thème des saisons et du climat et de leurs effets sur un jardin . Le poète s'implique directement dans cette description. Les saisons en ce jardin sont les étapes de sa vie. Le premier quatrain concerne la jeunesse du poète. Elle est comparée à un été bousculé, bouleversé, par des intempéries plus que déplaisantes : "orage" (vers 1) et "le tonnerre et la pluie" (vers 2). Charles Baudelaire en fait un bilan rapide entre les épisodes heureux, ceux des "brillants soleils", (vers 2) et des "fruits vermeils" (vers 4) et les épisodes malheureux, ceux qui tiennent à "un ténébreux orage" (vers 1) ou au "ravage" (vers 3). On note que Charles Baudelaire met en œuvre cette balance entre épisodes heureux et malheureux par des vers à rimes croisées Il utilise aussi une ponctuationmarquée. 

Finalement, il conclut d’une manière négative, par une formule d’insistance très restrictive "bien peu" (vers 4) de ce qui lui reste dans le "jardin" de ces jeunes années. La jeunesse est récurrente tout au long du sonnet, on la retrouve partout. Dans le deuxième quatrain évoque l’automne Voilà que" (vers 5), traduit une annonce claire du temps présent, qui est pour lui "l'automne des idées" (vers 5)". C’est un temps qui le mène à une sorte de résignation à cause du regard sur des "terres inondées". Il lui semble bien dur de rassembler, d’utiliser, ce qu’il nomme "la pelle et les râteaux" (vers 6). Le poème se continu avec deux tercet. Le premier suggère un élan d'espoir en commençant par : "Et qui sait" (vers 9). Ici on espère un printemps, des "fleurs nouvelles" (vers 9), ce qui évoque par ailleurs le titre même du recueil "Les Fleurs du Mal".

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