L'avare Acte 4 Scene 7 Commentaire

Acte 4 scène 7 l'avare

I. La folie d’Harpagon

1. Agitation du personnage

Phrases nominales: »justice, juste Ciel  ! » ; »au voleur! »;  »à l’assassin! »;  »au meurtrier ! »,

nombreuses interjections : Ah ! » , « Hélas », «  Euh ? », « Eh ! », etc.....

le rythme est irrégulier, il est très rapide au début de cette scène, tous s’enchaîne : « je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a coupé la gorge » et s’estompe un petit peu au fur et à mesure, » Hélas mon pauvre argent, mon cher ami ! On m'a privé de toi;et puisque que tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support etc.... »

Certains indices révèlent les déplacements d'harpagon : « où courir? où ne pas courir? », « n’est-il point là, n’est-il point ici ? »

2. Perte d’identité

Harpagon ne se reconnaît plus et à donc perdu sa personnalité Un faux monologue : dédoublement de personnalité

il se pose des questions et se répond lui même toujours avec une certain agitation « Qui est-ce ? (…) Ah c’est moi ! » ou encore « Que dites-vous ? Ce n’est personne. »

il se pose mille et une question, la situation la complètement retourné : « mon esprit est troublé, et j’ignore, où je suis, qui je suis et ce que je fais. »

Vers la mort

Harpagon est prêt à mourir il ne peut vivre sans son argent, « mon cher ami » comme il le dit

Champ lexical de la mort, de la dépossession : «  meurs », «  mort », « enterré » , « assassiné », « coupé la gorge ». etc

Gradation ascendante : « je me meurs, je suis mort, je suis enterré »,  « je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent » avec un caractère exagérer.

Mort annoncée : « je me pendrai moi-même après »

II. Le comique

1. Le comique de langage

Oxymore : « mon pauvre argent »

Personnification de l’argent : « mon cher ami », « sans toi, il m’est impossible de vivre »

Exagération : avec le groupe ternaire « voleur/assassin/meutrier », « je suis perdu, je suis assassiné », « on m’a coupé la gorge ».

hyperbole, « je me meurs »

2.Le comique de situation

Harpargon transgresse la frontière qui le sépare normalement du spectateur pour l'accuser d'être son voleur !, il se présente comme victime et coupable du vol : « que dites-vous ? » , etc.)

3. Le comique de geste

supplications (didascalies implicites), didascalie, « se prend lui même le bras »

4.

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